En termes de réalisations, sur un programme de 6 454 logements sociaux (LSP) qui font partie du plan quinquennal 2005/2009, seulement 2 099 unités ont été achevées, soit un taux de 32,5%, alors que 4 220 logements sont toujours en cours de réalisation tandis que les 135 restants n'ont pas été lancés. Les responsables du secteur de l'habitat, en particulier le directeur du logement et des équipements publics, ainsi que le directeur de l'OPGI de la wilaya de Aïn Témouchent, ont saisi l'occasion de la célébration de la Journée mondiale et arabe de l'habitat qui s'est déroulée à l'annexe de la bibliothèque nationale Malek-Benabi pour mettre en exergue les nouvelles orientations des pouvoirs publics qui consistent à corriger certaines anomalies qui donnent une image désolante de nos villes qui n'est plus à décrire et d'accorder à l'architecture et aux architectes l'attention qu'ils méritent pour le rôle qu'ils ont à jouer pour donner à la wilaya un visage digne selon les conditions et spécificités de la région, notamment en ce qui concerne la typologie. À cet effet, deux communications ont été présentées par les deux responsables relatives à la cohérence des villes et à l'investissement pour les générations futures. Cependant, il faudra reconnaître qu'en terme de réalisations, sur un programme de 6 454 LSP qui font partie du plan quinquennal 2005/2009 seuls 2 099 unités ont été achevées, soit un taux de 32,5% alors que 4 220 logements sont toujours en cours de réalisation, tandis que les 135 restants n'ont pas été lancés. En ce qui concerne l'habitat rural, sur un programme de 3 000 logements dont a bénéficié la wilaya de Aïn Témouchent dans le cadre du même plan, 1 330 sont achevés, soit un taux de réalisation qui avoisine les 44,33% alors que 1 592 logements sont en cours de réalisation et 78 non lancés. Ainsi, à une année de l'échéance du plan quinquennal, le secteur de l'habitat connaîtra certainement une accélération du rythme des travaux. Cependant, on voit mal comment les 135 LSP ainsi que les 78 logements ruraux qui, même s'ils viennent d'être confiés aux entreprises, pourraient être achevés au jour J, encore moins ceux qui sont en cours de réalisation et dont on ignore le taux moyen. Selon un cadre de la DLEP de Aïn Témouchent qui tente d'expliquer ce retard, pas moins d'une vingtaine d'entreprises du BTPH défaillantes se sont vu résilier leurs contrats par le comité technique de wilaya pour en confier les projets en cours à d'autres entreprises. Pourtant sur le plan des matériaux de construction Aïn Témouchent est gâtée par rapport à d'autres wilayas. Une cimenterie, une sablière, une briqueterie, des carrières d'agrégats qui sont mises à la disposition de l'ensemble des entreprises en BTPH de la wilaya. Par ailleurs, l'OPGI, qui demeure le seul organisme à avoir respecté les délais fixés par la wilaya et qui vient de livrer 1 065 logements sociaux locatifs sur un quota de 2 000 unités tandis que le reste le sera incessamment, vient de bénéficier d'un nouveau programme de 2 300 logements sociaux dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire et dont 800 ont été déjà lancés. M. Laradj