En moins de 48 heures, 3 terroristes ont été éliminés, plusieurs autres ont été blessés et un véritable arsenal militaire a été récupéré par les services de sécurité, lors de deux opérations menées par les services de sécurité dans les régions de Laâkabi et El-Ancer, à Jijel. Un des terroristes éliminés est un jeune qui n'a connu dans sa vie, et depuis l'âge de 15 ans, que les maquis et les discours haineux de ses “émirs” La reddition d'un terroriste armé à Jijel, dans la nuit de mercredi à jeudi derniers, a été fatale pour le reste de ses acolytes. Ce dernier, âgé de 30 ans et originaire de Boussaâda habitant la localité de Tichy dans la wilaya de Béjaia, s'est rendu avec son arme au cantonnement militaire de “Sahel”, situé sur les hauteurs de la commune de Ziama-Mansouriah. Quelques heures après, les éléments de l'ANP tendront, dans la nuit de jeudi à vendredi, une souricière au lieu indiqué où ils tomberont nez à nez avec plusieurs éléments du GSPC. Pris au milieu de tirs de feu nourris, les terroristes tenteront de riposter, en vain. Deux d'entre eux seront abattus sur le coup et leurs armes des kalachnikovs seront récupérées. D'autres terroristes seront blessés mais réussiront à battre en retraite. Dans la nuit de mercredi à jeudi, soit la veille, un autre terroriste sera abattu, lors d'une opération similaire, mise sur pied, cette fois-ci, par les éléments de la police judiciaire de jijel. Âgé de 25 ans et répondant au nom de Doukhane Farid, le terroriste avait rejoint, selon des sources sécuritaires, le maquis à l'âge de 15 ans et était activement recherché. Il a été condamné par contumace, par la cour criminelle de Jijel, à la peine de mort pour constitution de groupe terroriste et meurtre. Les éléments de la BMPJ qui effectuent, depuis le début du mois de Ramadhan, des opérations de ratissage ont agi sur la base de renseignements faisant état d'une éventuelle incursion dans la région de “Laakabi”, située à la sortie est de la ville de Jijel. Cette incursion avortée devait leur permettre de s'approvisionner en denrées alimentaires. Ils s'empareront, ainsi, d'un camion rempli de nourriture, avant de battre en retraite, sans se douter qu'ils allaient tomber dans un guet-apens, quelques minutes après. Un échange de tirs aura lieu entre les éléments de la police judiciaire et le groupe terroriste composé d'au moins 4 éléments. Doukhane Farid, alias “el far”, sera abattu sur le coup, alors que les autres seront grièvement blessés, en raison de la présence d'armes abandonnées sur les lieux de l'accrochage, ainsi que des traces de sang qui maculaient la chaussée. Selon nos sources, deux kalachnikovs et un PA ont été récupérés. L'élimination d' “el far”, si elle est un acquis dans le processus de lutte antiterroriste, elle donne un aperçu sur le drame de la nébuleuse terroriste. Dans sa folie meurtrière, elle a recruté des enfants pour en faire des sanguinaires afin de réaliser son projet destructeur. Combien sont ces enfants qui n'ont connu que les maquis terroristes et des “émirs” qui ne leur inculquent, comme “préceptes” que la haine contre la société? Le détournement de ces mineurs en les privant de leur enfance, est un crime qu'aucune divinité ne pardonnera aux Droukdel et consorts. À noter que la mise en place du nouveau dispositif de riposte pour faire face au redéploiement du GSPC à l'est du pays, porte déjà ses fruits, notamment à Jijel où depuis le début du mois de Ramadhan, 7 terroristes ont été abattus et 8 kalachnikovs et un P. A. ont été récupérés. En outre, un attentat a été avorté, le 23 septembre dernier, grâce à l'implication des citoyens dans le travail de proximité qu'effectuent les services de sécurité pour réoccuper le terrain dans les régions reculées où le terrorisme continue de sévir. L'attentat visait un poste avancé du groupement d'intervention et de réserve de la gendarmerie nationale, situé dans la commune d'El Amir Abdel Kader. Un engin explosif, constitué d'une bouteille de gaz reliée à des fils électriques, placé par les terroristes, a été découvert par les habitants qui alerteront les services de sécurité. L'engin a été transporté, avec prudence, par les agents de déminage, loin de toute zone d'habitation pour être ensuite désamorcé. Mourad B. et Ines B.