Pour relancer la parution du Journal algérien de médecine (JAM), ses fondateurs ont décidé de confier le projet à l'entreprise de communication International Medetect Agency Image (IMAI). Lors d'un point de presse tenu hier à l'hôtel Sheraton du Club-des-Pins, le professeur Hamid Aberkane, le directeur de publication, a retracé l'historique de la publication. Pour sa part, la rédactrice en chef, Mme Belatrache a abordé les difficultés inhérentes à la confection d'un journal médical en Algérie. Le Journal algérien de médecine a été lancé en 1991 par une équipe de chercheurs du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine. Cette revue bimestrielle est devenue, en peu de temps, la publication de référence des praticiens algériens. Elle a connu une évolution en dents de scie pour cesser de paraître en 2005. La confection d'une revue médicale exige de gros moyens financiers. Or, l'interdiction de la publicité sur les médicaments a privé cette publication de moyens de survie. Les responsables de la revue ont prévu de la relancer pour lui donner cette fois une dimension internationale et en faire une référence documentaire. “Nous allons tout faire pour l'indexer (la faire reconnaître par les instances médicales mondiales) et permettre ainsi aux praticiens algériens de publier leurs articles et leurs recherches dans un journal reconnu par les sociétés savantes”, a déclaré le professeur Aberkane. Ce dernier espère parvenir à ce que les travaux publiés dans la revue algérienne soient pris en considération dans la progression des carrières des praticiens. En effet, dans tous les pays du monde, les praticiens qui publient des articles scientifiques se voient attribuer des points supplémentaires. La reprise de la publication du Journal algérien de médecine est très attendue par les praticiens qui trouvent rarement des références bibliographiques pour actualiser leurs connaissances. Les revues étrangères coûtent cher et, souvent, elles abordent des sujets propres aux pays où elles sont éditées. Le Journal algérien de médecine est très apprécié par les praticiens qui y trouvent des articles traitant de maladies courantes en Algérie. Les responsables de l'entreprise de communication qui l'éditera désormais promettent de tout faire pour redonner à cette revue la place qui lui sied et en faire une publication de référence. Elle continuera à être bimestrielle et coûtera 250 dinars. Djafar Amrane