L'hôtel sis au Club-des-Pins emboîte le pas à l'hôtel El-Aurassi pour annoncer, à son tour, une opération de lifting d'envergure qui coûtera pas moins de 14 millions d'euros. La rénovation, qui entre dans le cadre du Plan qualité tourisme (PQT), a connu, en fait, son top départ en avril dernier sous les bon offices du bureau Fabrice-Parter alors que la réalisation est confiée à une entreprise chinoise. C'est du moins ce qui a été indiqué, hier, par Hamid Melzi, directeur de l'Entreprise touristique du Sahel et gestionnaire, entre autres, de la résidence d'Etat du Club-des-Pins en présence de Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Département qui, pour rappel, tout en classant le Sheraton parmi la catégorie des hôtels de luxe en Algérie, n'a pas hésité à émettre des réserves concernant les 5 étoiles à lui attribuer dans le cadre de l'opération d'évaluation des établissements hôteliers. “Tout rentrera dans l'ordre après achèvement des travaux”, rassure le ministre qui a eu droit, en compagnie de la presse, à une visite guidée à travers plusieurs étages de l'établissement pour s'enquérir de l'avancement des travaux. L'hôtel dispose de 419 chambres, 83 suites et 2 suites présidentielles qui feront l'objet de lifting de manière progressive, de façon à ne pas perturber le fonctionnement quotidien. La fin de cette opération de relooking interviendra au cours de l'année 2010, selon les responsables de l'hôtel qui précisent que les travaux sont déjà bien avancés et que trois étages (6, 7, 8) sont déjà complètement achevés. La rénovation englobera l'aménagement intérieur des chambres, les restaurants mais aussi l'accueil avec un accent particulier mis sur l'amélioration des prestations de services. L'hôtel Sheraton Club-des-Pins, note-t-on, a fêté en juin dernier son dixième anniversaire d'existence en Algérie. L'emblème Sheraton trône également à Oran qui abritera ailleurs un autre établissement en l'occurrence le Méridien dont l'ouverture devra coïncider avec la conférence sur le gaz prévue en 2010. “D'autres établissements à l'ouest du pays comme au Sud feront l'objet d'annonce dans les prochains jours et entameront leur rénovation”, précisera le ministre, lors du point de presse, qui a suivi la visite abordant à l'occasion la pertinence de cette labellisation. L'Algérie continue, en effet, à enregistrer un déficit énorme en matière de capacités d'hébergement, mais cela ne donne nullement le droit, selon les responsables du secteur, aux établissements dits de haut standing de présenter un produit de moindre qualité par rapport aux standards internationaux. Ils sont aujourd'hui à peine sept établissements à savoir El-Aurassi, El-Djazaïr, Sofitel, Hilton, Mercure, Sheraton d'Alger et celui d'Oran à se partager une clientèle d'affaires de plus en plus nombreuse, mais surtout souvent très critique vis-à-vis de ces établissements et des prestations proposées.