Dans un rebondissement spectaculaire de l'affaire, le représentant du ministère public a requis un an de prison ferme à l'encontre des deux plaignants, à savoir D. M., chef de la sécurité publique au niveau de la sûreté de Annaba, et H. F., industriel. Le procureur de la République près le tribunal de Annaba a requis, hier, une année de prison ferme à l'encontre de N. B., ex-journaliste du quotidien arabophone Ennahar, et S. M. B., ex-patron des Renseignements généraux de Annaba, pour divulgation du secret de l'instruction en utilisant des documents classés confidentiels et diffamation. Le parquet a requis, à la même occasion, dans un rebondissement spectaculaire de l'affaire, une année de prison à l'encontre des deux plaignants. La même peine a été requise à l'encontre des plaignants, à savoir D. M., chef de la sécurité publique au niveau de la sûreté de wilaya, F. H., industriel. Le verdict sera rendu le 26 octobre prochain. Ces deux derniers avaient déposé une plainte contre le journaliste et l'ex-patron des RG de Annaba pour avoir divulgué, le 12 novembre 2007, dans les colonnes du quotidien arabophone, des informations contenues dans des documents classés confidentiels. Lesdits rapports faisaient état de l'affaire du transport “illégal” de fonds pour le compte d'un opérateur économique privé, F. H., en l'occurrence, avec la complicité de certains hauts cadres de la sûreté de Annaba. Pour rappel, le journaliste avait révélé, dans un article paru dans les colonnes du quotidien arabophone Ennahar El Djadid, le contenu de documents internes, rédigés par l'ex-patron des Renseignements généraux, S. M. B. et adressés à la Direction générale de la sûreté nationale, à l'issue d'une enquête concernant des dépassements commis, selon ses déclarations, par de hauts cadres de la sûreté de Annaba. Lynda Nacer