Hier, le représentant du ministère public près le tribunal de Annaba a requis des peines d'emprisonnement ferme allant d'une à quatre années à l'encontre de Ghedir Khemissi, directeur de la résidence universitaire filles de Bouhdid, de son comptable, du magasinier, d'une employée inscrite sur le fichier des registres de commerce et de deux fournisseurs qui approvisionnaient cette résidence. Ces accusés, cités dans cette affaire qui a défrayé la chronique, sont poursuivis pour des irrégularités relevées dans la gestion de cette résidence durant les exercices 2005 et 2006. Les chefs d'inculpation retenus contre eux portent essentiellement sur le détournement et la dilapidation de deniers publics et faux et usage de faux dans la comptabilité. Pour rappel, mardi dernier, le procureur du même tribunal avait requis des peines de 4 années de prison ferme assortie d'amendes à l'encontre de 9 personnes poursuivies pour les mêmes griefs entachant la gestion de la cité universitaire de la Plaine ouest. Le verdict de ce procès dans lequel sont cités la directrice de cette cité, son responsable administratif, trois gestionnaires et quatre fournisseurs, sera rendu public mardi prochain.