Le comité du village Ath-Anane, dans la commune d'Ath Zmenzer (daïra de Beni Douala), les élèves et les parents se sont élevés, dans une déclaration remise au bureau de Liberté à Tizi Ouzou, contre ce qu'ils appellent “les affectations arbitraires de nos enfants” vers le CEM base-5, nouvellement réceptionné, mais qui “ne répond à aucune norme pédagogique, logistique ou géographique”, selon nos interlocuteurs, qui expliquent avoir interpellé moult fois à ce sujet les responsables de wilaya de l'éducation, eu des entrevues, notamment avec le directeur du CEM Bouassem, et épuisé tous les recours adressés aux autorités compétentes. Ainsi, une assemblée générale extraordinaire a été tenue vendredi dernier par les parents et les villageois avec le premier magistrat de la commune, en présence des directeurs des établissements du moyen et du conseiller de l'éducation. Les auteurs de la déclaration précisent que les parents et les villageois ont contesté “le dispatching arbitraire des élèves domiciliés au village Ath-Anane vers le nouveau CEM”, estimant que cette répartition est basée sur “des méthodes népotiques favorisant l'intérêt personnel”. Dans ce contexte, les contestataires demandent l'installation d'une commission d'enquête pour situer les responsabilités, informant la population qu'ils ont décidé d'ores et déjà de la fermeture des deux CEM de la commune de Beni Zmenzer, et ce, “jusqu'à la réintégration de nos enfants dans leur établissement initial”. Dans leur déclaration, transmise à l'ensemble des autorités locales, de daïra et de wilaya, les villageois d'Ath-Anane et leurs enfants invitent les responsables concernés “au dialogue” pour “trouver une solution le plus rapidement possible”. Au cours de la concertation durant l'AGE, le directeur du CEM Bouassem a indiqué “n'être pas responsable du transfert des élèves” et qu'il était “prêt à les reprendre” si nécessaire, selon lesdits parents. S. Yermèche