17 octobre 1961 Oum El-Bouaghi s'en souvient L'Association des moudjahiddine de la fédération du FLN en France (Wilaya VII) a organisé, avant-hier à Oum El Bouaghi, un regroupement régional en commémoration du 47e anniversaire des manifestations du 17 Octobre 1961 à Paris. Il y a 47 ans, le 17 octobre 1961, répondant à des directives de la Fédération du FLN en France, des milliers d'Algériens occupaient les rues, avenues et boulevards de Paris, réaffirmant dans l'ordre et la discipline devant l'opinion publique française et internationale leur engagement total dans la lutte de Libération nationale. Cette démonstration de force, pacifique et impressionnante, constituait une réponse cinglante aux mesures discriminatoires et racistes décidées le 6 octobre 1961, par le tristement célèbre préfet de police de Paris, Maurice Papon, et Roger Frey, le ministre de l'Intérieur, imposant à la communauté algérienne un couvre-feu de 20h30 à 5h30 du matin et la fermeture des cafés, restaurants à partir de 19 heures. L'objectif étant d'étouffer l'action du FLN sur le sol français. En ce 17 octobre 1961, une chasse à l'Algérien particulièrement sanglante fut déclenchée à travers tout Paris. On évoque 12 000 à 15 000 arrestations dont 3 000 maintenues, 1 500 personnes refoulées dans leur douar d'origine et 300 à 400 morts par balle et ou par noyade dans la Seine. On évoque aussi 2 400 blessés et 400 disparus. Parmi les manifestants arrêtés, des centaines furent envoyés dans les centres de tri de Vincennes, du palais des Sports, du stade de Coubertin, porte de Saint-Cloud, transformés pour la circonstance en lieux d'interrogatoires et de torture. Parmi les manifestants arrêtés, beaucoup sont envoyés dans des camps d'internement en Algérie par mesure administrative. B. Nacer Université de Batna Coopération avec des établissements arabes Plusieurs conventions de coopérations scientifiques ont été signées par l'université de Batna avec des universités des pays arabes comme l'Egypte, la Syrie et le Maroc. D'autres conventions du même type sont en voie d'être réalisées avec la Jordanie et la Tunisie. Ces conventions entrent dans le cadre d'une collaboration scientifique inter-universitaires qui permettra aux cadres de l'université de Batna, ainsi qu'aux étudiants, de profiter au maximum des autres expériences. Il est à noter que l'université de Batna a déjà noué des relations pareilles avec des universités en Europe et dans le continent américain. Ces relations ont permis l'organisation d'un nombre important de rencontres et séminaires auxquels ont pris part d'éminents professeurs et chercheurs étrangers. F. LAMIA