La wilaya de Djelfa pourra bientôt profiter des nouvelles infrastructures destinées aux couches les plus défavorisées de la société tels les handicapés et autres inadaptés mentaux. Ces derniers qui représentent pas moins de 3 880 personnes pour les seuls recensés par les services sociaux sur le territoire de la wilaya ont la chance de bénéficier de l'intérêt et de la prise en charge des autorités locales et des responsables de l'action sociale, à leur tête M. Fedala Md Ameziane, qui ne ménage aucun effort pour venir en aide à ces catégories en mettant à leur disposition des établissements d'accueil et d'accompagnement à même de faciliter leur insertion dans la société. Ainsi, en plus du service d'observation et d'éducation en milieu ouvert (Soemo) qui s'occupe de la réinsertion des mineurs, la wilaya de Djelfa compte aussi un centre pour handicapés moteurs dont l'ouverture est prévue pour le mois de décembre prochain. Le centre en question, spécialisé dans la formation professionnelle, vise à apprendre un métier au jeune handicapé et à l'aider à s'intégrer dans le monde du travail. Dans le même registre, l'école des jeunes aveugles qui reçoit 151 enfants sourds et non voyants, opérationnelle depuis 2006, vient tout juste d'être dotée d'un équipement spécifique, dont une salle internet et un matériel orthophonique émanant du ministère de la Solidarité. Par ailleurs, le foyer des enfants assistés recueille les enfants abandonnés, âgés de un mois à six ans, leur offrant l'assistance nécessaire avant de les mettre dans des familles d'accueil. En outre, et dans le but de faire bénéficier d'autres régions de la wilaya, un centre médico-pédagogique (CMP) ouvrira ses portes dès janvier 2009 à la cité Mustapha-Rahim dans la ville d'Aïn Oussera, au grand bonheur des enfants mongoliens et de leurs parents. S'étendant sur une superficie de 6 693 m2, ce véritable joyau architectural, d'une capacité d'accueil de 120 places pédagogiques et qui a coûté la bagatelle de 85 millions de dinars met à la dispositions des enfants trisomiques et autres enfants souffrant d'un retard mental 9 classes, 6 ateliers, une salle de psychomotricité, un réfectoire, un foyer et une animalerie, svp ! Ce type de patients éprouvant souvent le besoin de se confier à un animal, tels le lapin, l'oie ou autres. Cet espace pédagogique peut être d'un grand apport dans le processus d'apprentissage et de la construction de la personnalité du jeune enfant. Enfin, cette structure pourra compter sur un encadrement de choix composé de 15 cadres dont des psychologues, des médecins, des orthophonistes et des éducateurs issus d'écoles spécialisées et destinés à apporter toute l'aide et le soutien à cette frange de la société et lui permettre enfin d'affirmer tout son potentiel. S. OUAHMED