Interrogé en marge de l'émission sur la censure qui frappe le livre de Mohamed Benchicou, Journal d'un homme libre, et que la ministre de la Culture dit “assumer”, Me Ksentini s'est montré, c'est le moins que l'on puisse dire, quelque peu “gêné”. “Par principe, je suis contre le principe de la censure, mais je respecte la décision de Mme la ministre. Je n'ai pas de parti à prendre”, a-t-il dit. Avant d'ajouter : “Si certains se sentent diffamés, ils sont en droit de saisir la justice.” Une réponse conforme à l'adage bien de chez nous qui dit, à peu de choses près, “ne pas affamer le loup, ni léser le berger”. K. K.