Les étudiantes de la résidence universitaire Ali-Mendjeli 1 de Constantine ont observé, avant-hier, une grève pour protester contre “le manque de transport et la dégradation du cadre de vie à l'intérieur de la résidence”. Selon un communiqué de la section de l'Ugel, adressé à notre bureau, les étudiantes souffrent au quotidien d'une série de problèmes dont l'hébergement, l'entretien des équipements et le manque de transport universitaire. “18 bus, seulement, assurant deux lignes, à savoir l'université centrale Mentouri et l'ENS, sont mis à la disposition de 2 600 résidentes alors que ces dernières ont besoin de 6 autres pour rejoindre leurs instituts dans des conditions acceptables”, nous a affirmé une représentante des grévistes. En effet, des centaines de résidentes sont contraintes d'attendre des heures ou de prendre un taxi pour rejoindre leurs instituts. Aussi, le problème de la surcharge au niveau de la résidence universitaire se pose avec acuité. D'autre part, selon les déclarations de certaines résidentes grévistes, on enregistre beaucoup d'intrus au niveau de la cité Ali-Mendjeli 1. Les protestataires demandent aux responsables de prendre en charge leurs doléances, dans les plus brefs délais, pour éviter le pire. Au moment où nous mettons sous presse, les représentantes des résidentes étaient en réunion avec les directeurs des œuvres universitaires et de la résidence Ali-Mandjeli. Akila Benabdesselam