Saisie de 100 kg de fromage avarié Les éléments de la direction du commerce de Béchar ont procédé, ces derniers jours, à la saisie de 100 kg de fromage avarié, au niveau de la capitale de la Saoura, a-t-on appris auprès du premier responsable de ce secteur. La même sources précise que cette importante quantité de fromage qui était destinée à la fabrication de pizzas ne portait aucune indication, à l'exception du nom : “Mazafran”. Aussi, ces mêmes éléments ont saisi 67 kg de sardines, 450 unités de produits cosmétiques, 70 pièces de gâteaux traditionnels, impropres à la consommation et divers produits industriels, au cours de la dernière semaine du mois d'octobre. Il est à signaler que les agents de cette direction ont fait, ces derniers mois, un grand travail de contrôle, qui a permis d'éviter toutes sortes d'intoxications alimentaires. Pénurie de viande rouge Les marchés de la ville de Béchar connaissent ces derniers jours une pénurie de viande rouge. En effet, la viande bovine se fit rare à cause de la fermeture de plusieurs boucheries. Pour certains éleveurs, cela est dû au manque d'approvisionnement en cheptel, causé par les intempéries et la fermeture de la RN6 nord et sud. Il est à rappeler que des milliers de têtes de cheptel ont été emportées par les crues des oueds survenue dernièrement dans le sud-ouest du pays. Rachid Roukbi L'ONCI s'invite dans les wilayas du Sud À l'instar des wilyas de Tamanrasset et de Tindouf, l'Office national de la culture et de l'information a animé une soirée artistique à la Maison de la culture d'Adrar. Dans le but de ne plus concentrer ses activités qu'au niveau de la capitale, l'office, que dirige Lakhdar Ben Tourki, a pris l'initiative de participer à la célébration du 54 e anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre avec les citoyens des wilayas du Sud. C'est à 21h que le public d'Adrar a rempli la salle de spectacle de la Maison de la culture. Vu l'ampleur de l'événement, la salle n'a pu contenir cet afflux humain. Des centaines de jeunes ont été malheureusement contraints de rester devant la porte d'entrée par manque de places malgré les efforts des responsables de la Maison de la culture pour satisfaire le maximum de gens. Le second problème qui mérite d'être soulevé, c'est le manque de professionnalisme de la part des artistes, en l'occurrence les musiciens qui ont laissé le public sur sa faim. L. AMMEUR Etat civil Au lieu d'une fiche familiale, il trouve un nouveau-né Il n'y a pas plus absurde que de ce voir endosser un enfant qu'on n'a pas enfanté. Il s'agit de la mésaventure d'un jeune marié travaillant à Adrar. Trouvant la queue interminable devant le guichet de l'état civil de la commune d'Adrar, le jeune dépose son livret de famille pour sortir une fiche familiale. Connaissant le fonctionnement dudit service, le jeune revient le lendemain pour récupérer son carnet et ses papiers, et le pire arrive lorsque celui-ci trouve l'inscription d'un enfant qui ne porte même pas son nom. Abasourdi, il demande une explication à l'agent du guichet. Ce dernier l'informe que “le livret de famille a été emporté la veille vers l'hôpital où l'enfant est venu au monde”. L'agent informe aussi le jeune homme que “le nom de famille du père de l'enfant a des ressemblances avec le tien, et que les deux carnets n'ont pas de couverture, c'est pour cette raison que le père de l'enfant s'est trompé en emportant le tien”. Pour remédier à cette lacune monumentale, le préposé au guichet a eu une idée ingénieuse en grattant avec une lame de rasoir l'inscription du nouveau-né et d'un livret neuf il déchire la deuxième feuille du second enfant et puis il agrafe les deux feuilles. De la sorte, l'agent pense qu'il a réglé un problème immense à coups de lame. Certes, la banalité a atteint des proportions considérables dans notre société mais à voir des agents badiner avec des pièces officielles, cela n'augure rien de bon pour les institutions de l'Etat. L. AMMOUR