Au deuxième jour du mouvement de grève initié par certains syndicats de la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique, bien peu d'éléments laissent paraître un suivi important à Oran. En effet, mis à part certains lycées qui ont débraillé et des sit-in des maîtres assistants du CHUO, l'administration est restée insensible à l'appel à la grève. Une situation qui est sensiblement la même dans la plupart des wilayas de l'ouest du pays, comme confirmé par nos correspondants à Sidi Bel-Abbès. D'ailleurs, le mouvement de grève n'a pas eu d'écho, à l'exception des enseignants du CEM Hirèche-Kouider qui ont fait un arrêt de travail d'une demi-heure seulement. À Mascara, la situation est quasi identique, puisque notre correspondant a appris qu'un taux de suivi de 25% dans le secteur de l'éducation a été enregistré, selon des sources syndicales. Dans le secteur de la santé, c'est une poignée de médecins qui a répondu positivement à l'appel à la grève. Adrar semble, par contre, se démarquer dans cette mobilisation, puisque, nous rapporte-t-on, le taux de participation à la grève serait de 75% dans le secteur de l'éducation et de 50% dans les autres secteurs. Synthèse Rédaction