Invité à l'initiative des éditions Casbah en Algérie pour cinq jours, pour la présentation de ses deux romans au public algérien, Alaa Al-Aswany est passé hier matin au siège de Liberté, où il a rencontré toute l'équipe du journal. Après une rencontre avec les responsables, Alaa Al-Aswany a tenu à visiter le journal, étage par étage et service par service, prenant le temps de faire connaissance et d'échanger quelques phrases avec le collectif présent. De nombreux collègues se sont montrés intrigués et l'ont interrogé sur le succès de ses livres et du film Imarat Yacoubian. En rencontrant notre collègue et non moins écrivain, Habib Ayyoub (prix Mohamed-Dib 2003), Alaa Al-Aswany a montré un grand intérêt pour la littérature et le cinéma algérien. Invité par la rédaction à un déjeuner en son honneur, Alaa Al-Aswany a rappelé que cette première visite en Algérie et au Maghreb est hautement symbolique et très importante pour lui, car l'Algérie un pays qui “représente tant pour les Egyptiens et tout le monde arabe, notamment à cause de son histoire et son passé glorieux”. “À l'école, on nous apprenait par cœur l'histoire de la Révolution algérienne, du sacrifice de tout un peuple pour sa libération”, se souvient-il. Et d'ajouter : “Il est bien dommage que la génération actuelle ne se rende pas compte de toute la dimension qu'a prise la lutte algérienne pour l'indépendance dans tout le monde arabe.” Disponible, généreux, humble et très modeste, voilà ce que Liberté retiendra d'Alaa Al-Aswany : un grand écrivain et une belle personne. R. C.