Un nouvel avis d'appel d'offres relatif à la mise en adjudication de titres miniers vient d'être lancé par le ministère de l'Energie et des Mines. Cet avis d'appel d'offres concerne 60 mines de petite et moyenne dimension distribuées sur 22 wilayas et réparties en 41 mines à mettre en exploitation et 19 autres proposées pour l'exploration. Les substances à mettre en valeur sont diverses : pierre décorative, calcaire pour agrégats (ciments), dolomie, argile, sable, tuf, sel, kieselguhr, grès quartzeux, etc. Depuis la promulgation de la loi minière qui offre une ouverture aux investisseurs privés, le secteur des mines est sorti d'une longue situation de léthargie et connaît, aujourd'hui, un dynamisme sans précédent. Jusqu'alors, les gisements miniers fermaient les uns après les autres. Près de 20 mines ont été abandonnées ces 20 dernières années. Aujourd'hui, non seulement on ne ferme plus de mines, mais il s'en ouvre de nouvelles. L'ouverture de l'exploitation des carrières et mines aux investisseurs privés a permis de créer, au cours de ces trois dernières années, autant d'emplois dans le secteur privé qu'il en existe dans le secteur public. À titre d'exemple, une seule carrière peut générer en moyenne 20 emplois, à un moment où les agrégats et autres matériaux de construction font défaut sur le marché national. Ce qui contraint au recours à l'importation. L'attractivité du domaine minier suscitée par la nouvelle loi minière a, en effet, permis l'attribution de 220 titres miniers en 2001 et 2002, ce qui a généré plus de 2 000 emplois. Les opérations menées dans ce cadre ont procuré au Trésor public quelque 350 millions de DA. La branche “mines et carrières” a enregistré, au cours de l'année 2002, une croissance moyenne de près de 13%. Certaines matières ont connu une croissance spectaculaire. Ainsi il en est de la production d'agrégats qui a progressé de plus de 29% par rapport à l'année précédente. Cette ouverture commence également à susciter l'intérêt des investisseurs étrangers dont certains se sont déjà directement engagés dans l'exploration aurifère, ou bien se sont associés à des entreprises nationales leur apportant capitaux et technologie, ce qui a permis de relancer les activités minières, de créer de nouvelles richesses pour l'Etat ainsi que de nouveaux emplois.