La cour criminelle de Béjaïa a eu à statuer, avant-hier tard dans la soirée, sur une affaire terroriste impliquant quatre personnes de Dellys, wilaya de Boumerdès, arrêtées par les services de sécurité, le 11 janvier dernier à Béjaïa, plus exactement entre la commune de Béni Ksila et celle de Toudja. Les quatre mis en cause répondant aux initiales de N. F., N. B., Z. M. et B. A., ont été arrêtés dans un barrage des services de sécurité et poursuivis pour trois chefs d'inculpation, à savoir “encouragement du terrorisme, ravitaillement des terroristes et apologie du terrorisme”. Des charges retenues contre eux, dont deux ont avoué, selon le PV de renvoi de la police, mais qu'ils ont rejetées en bloc lors de leur procès devant le juge près la cour criminelle de Béjaïa. Lors des plaidoiries des avocats de la défense, ces derniers ont plaidé non coupables pour leurs clients respectifs, alors que le procureur de la République a requis une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 DA pour chacun des accusés. Après la délibération du verdict par le jury du tribunal, ce dernier a prononcé une peine d'emprisonnement ferme de trois ans et une amende de 100 000 DA pour deux accusés, N. F. et Z. M., et l'acquittement pour les deux autres, N. B. et B. A. Dans ses assises de la journée d'hier, la même cour criminelle a prononcé une même peine d'emprisonnement ferme et une amende de 100 000 DA à l'encontre d'un autre accusé, résidant dans la wilaya de Boumerdès, arrêté dans les mêmes circonstances que ceux condamnés la veille par la cour criminelle de Béjaïa toujours et poursuivis pour “blanchiment d'argent et soutien aux groupes terroristes”. Une affaire similaire est inscrite au rôle de la session d'aujourd'hui à la cour criminelle de Béjaïa. L. OUBIRA