En marge de sa visite d'inspection effectuée à Sidi Bel-Abbès et Aïn Témouchent, mercredi, M. Ali Tounsi, patron de la DGSN, a déclaré sans ambages que l'Etat de droit doit commencer par la police. “Le corps de la police est constitué d'Algériens et d'hommes qui peuvent fauter et commettre des bavures et autres dépassements. Ils doivent payer”, fera savoir le premier responsable de la DGSN. Il révélera, par ailleurs, que l'effectif du corps de la police sera renforcé à raison de 15 000 agents par an à travers les différentes écoles du pays. Ce recrutement est suivi par une dotation d'équipements des plus modernes qui répondent aux besoins de l'heure, et dont le personnel bénéficiera de la formation adéquate. M. Ali Tounsi précisera que le statut des agents de police est fin prêt, un texte juridique qui a fait ressortir les droits des policiers à la mesure des risques qu'ils encourent dans l'exercice de leurs fonctions, notamment lorsqu'il s'agit du crime organisé. Cependant, le conférencier a tenu à préciser que la formation, qui entre dans le cadre d'un programme tous azimuts, a été tout le temps anticipative. “Nous n'avons pas attendu que la cybercriminalité s'installe pour réagir”, fera savoir M. Ali Tounsi. “Ce sera le cas pour le fonctionnement du métro d'Alger avec des nouvelles mesures spécifiques.” Au sujet des mesures à prendre lors de la prochaine campagne électorale, le conférencier a répondu que la police est présente, et ce, quels que soient les évènements en application de son programme de lutte. “D'ailleurs, nous préparons comme il se doit les prochaines manifestations sportives en 2009.” Au sujet des harragas, M. Ali Tounsi a déclaré que le phénomène a baissé en raison des mesures exceptionnelles prises dans la lutte contre l'émigration clandestine, et ce, grâce aux rapports avec le gouvernement dans la prise en charge des problèmes de la jeunesse : “À l'ordre du jour des derniers Conseils de gouvernement a été inscrit le point relatif à la jeunesse.” Le DG de la Sûreté nationale s'es ensuite rendu à Oran, en début de soirée de mercredi. Par ailleurs, le patron de la police a déclaré, jeudi, à Mostaganem que “par la cohésion et la coordination parfaites entre les différents corps de sécurité, ainsi que la densification de la couverture sécuritaire, Mostaganem demeure une wilaya modèle quant à la concrétisation sur le terrain des directives du gouvernement, soucieux d'assurer une meilleure sécurité au citoyen”. Une visite qu'il a essentiellement consacrée à l'inauguration de structures réalisées au profit du secteur de la Police nationale. À Achaâcha, le patron de la Police nationale a procédé à l'inauguration du siège de la sûreté de daïra de cette région extrême-orientale de la wilaya. Une inauguration qui parachève l'objectif de doter toutes les daïras d'une sûreté territorialement compétente À Sidi-Lakhdar, c'est une sûreté urbaine, appelée à renforcer la tutelle de la daïra, qui fut inaugurée. Erigée en R+1, pour une enveloppe financière dépassant les 3,5 milliards de centimes, la structure est dotée de 4 logements d'astreinte. À l'instar de Achaâcha, Kheir-Eddine a également été dotée d'une sûreté de daïra, dont le siège inauguré aura coûté quelque 6,7 milliards de centimes. Le “célibaturium” attenant a été réalisé pour une enveloppe de plus de 3,2 milliards de centimes. De retour au chef-lieu de la wilaya, Ali Tounsi aura à visiter et inaugurer le centre de formation et de perfectionnement de la Sûreté nationale sis à Kharroba, ainsi que le centre médico-social du personnel de la Police nationale, ouvert aux HLM. M. O. T./Bousmeha