Une écolière, qui sortait de la cantine scolaire principale de Collo est tombée, la veille de l'Aïd, dans un trou de fondation sans signalisation ni protection par une entreprise chargée de construire l'emplacement d'un générateur d'électricité du nouveau siège de la BNA. N'était-ce l'intervention rapide de deux employés du lycée Amar-Boukikaz mitoyen, l'innocente écolière de 9 ans aurait laissé sa vie noyée. Elle a été évacuée aux urgences de l'hôpital de Collo. Les alentours de ce lycée, isolé dans un marécage, ainsi qu'une école primaire et la cantine principale, par le décapage des deux seules routes qui donnent sur ces établissements, ont rendu les accès extrêmement dangereux. Le décapage a été effectué une semaine avant la rentrée scolaire et, depuis, ils sont abandonnés dans un état de bourbier. Une semaine auparavant, c'était une dame enseignante de français dans ce lycée qui a glissé et chuté par terre devant l'entrée. Une autre femme âgée de passage a connu le même sort que l'enseignante. L'emplacement du générateur d'électricité de la nouvelle succursale de la BNA, devant l'entrée de cet établissement scolaire, a été décidé en dépit des réserves émises par la commission de contrôle et la désapprobation des travailleurs du lycée et des parents d'élèves qui considèrent l'emplacement insensé car dangereux pour les élèves. Mais l'entrepreneur est revenu avec une autorisation pour continuer les travaux après un arrêt forcé de quelques jours. Mais à voir l'état d'insécurité qui règne au niveau des chantiers ouverts et en dépit des nombreux incidents, l'insouciance des autorités locales est scandaleuse. A. Boukarine