La route de la corniche surplombant Hammam Beni Haroun, petite agglomération située aux confins du nord-ouest de Mila, à la lisière de Jijel, reste particulièrement dangereuse en temps pluvieux en raison des chutes de pierres qui s'y produisent de temps à autre. Aménagée au pied des pics vertigineux, l'étroite route de la corniche, qui s'étend sur plus de trois kilomètres, a toujours connu, en période hivernale, des chutes de pierres, voire des éboulements rocheux qui ont occasionné parfois des pertes humaines. Aussi, emprunter cette route par temps de fortes précipitations, comme c'est le cas en ce début de décembre, devient un véritable cauchemar tant pour les automobilistes que pour les riverains et les amateurs de la source thermale, localisée à la base de ces mêmes montagnes. D'ailleurs, tout récemment, une voiture parquée sur l'esplanade du Hammam a été sérieusement endommagée par une pierre qui s'est détachée d'une hauteur de plus de 200 mètres. La situation est donc à prendre au sérieux surtout si l'on sait que cette route de la corniche, par sa situation entre deux wilayas, connaît un trafic particulièrement dense pouvant atteindre les 1 300 véhicules par heure. Aussi les usagers réclament-ils à ce qu'elle soit sécurisée soit par la fixation des rochers sur les versants les plus abrupts, soit par l'installation de grillage sur les flancs des montagnes comme il a été fait dans la région jijélienne. K. Bouabdellah