Dans le cadre de la célébration de la journée de la police, un cadre officier de la police judiciaire et le procureur de la République ont animé, hier, au siège de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, une conférence de presse sur “la coopération internationale et arabe sur la lutte contre le phénomène du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme”. Au cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part de nombreux cadres de la police judiciaire, hommes de loi et journalistes locaux de la presse écrite, les orateurs ont axé leur intervention sur les difficultés et les lenteurs rencontrées dans la coopération avec les services de police des pays étrangers, notamment européens, quant à la célérité dans l'échange d'informations, les différences existantes entre les lois algériennes et celles de ces pays, les conditions draconiennes dans le domaine de l'extradition, citant l'exemple de la France qui n'a pu voir aboutir ses multiples demandes à l'Angleterre d'extrader un de ses ressortissants justiciables qu'après une décennie. La coopération internationale est nécessaire, mais les lois algériennes sont différentes de celles des autres pays, notamment en ce qui concerne “l'argent sale“ ou ce qui est appelé communément les crimes du blanchiment d'argent, de trafic de drogue… De nombreuses lois ont été édictées, depuis des années en Algérie, pour lutter efficacement contre ces phénomènes, mais ça demande toujours à passer par diverses étapes et institutions avant l'aboutissement à des preuves lorsque quelques affaires dans ce sens se présentent. Une exposition photos, de statistiques et autres portes ouvertes sur les activités de la Sûreté nationale ont été organisées pendant deux jours au siège de cette institution judiciaire de la wilaya de Tizi Ouzou. S. Y.