L'instar de la majorité des bureaux d'Algérie Poste des régions du sud du pays, il y a un manque criant en liquidités à Ouargla au point où les guichetiers de quelques bureaux ont signifié aux titulaires de comptes courants l'impossibilité de satisfaire leur demande de retrait. Ces derniers jours, les bureaux de poste et les banques implantées à Ouargla ont souffert du manque de liquidités. Pour les titulaires des comptes CCP, il faut patienter dans les interminables chaînes pendant des heures, pour voir leur demande de retrait d'argent satisfaite. Les privilégiés, ceux qui sont véhiculés, ont préféré se rendre dans les chefs-lieux des wilayas limitrophes pour encaisser leurs chèques. Toutefois, même les distributeurs automatiques de billets de banques ont boudé parfois les usagers. En effet, depuis plus d'une semaine, les bureaux de poste offrent mal les services attendus par les usagers. C'est finalement juste “des boîtes postales”, ironise un client non convaincu d'un tel fonctionnement des bureau de postes. Car appelée à être performante devant les banques étrangères qui ne cessent de s'installer dans notre pays, un bureau de poste ou une banque ne devrait pas souffrir d'un manque de liquidités. Une situation engendrée certainement, en cette période qui a coïncidé avec les virements, par les employeurs, des salaires de leurs travailleurs. Malheureusement, cet état de fait n'a pas été sans conséquences fâcheuses sur le moral de ces derniers et la crédibilité du service publique. Il faut dire qu'à l'ère du distributeur automatique et au moment où les pouvoirs publics insistent sur la nécessaire refonte du système bancaire exposé à une rude concurrence, nos banques ne sont pas encore en mesure de répondre aux besoins élémentaires mais croissants de la population locale. BOUHAMAM Arezki