EL-GOLEA (GHARDAïA) LE CALVAIRE DES TITULAIRES DE CCP Les bureaux d'Algérie Poste Algérie de la daïra d'El-Goléa, et d'autres communes relevant de la wilaya de Ghardaïa, enregistrent ces derniers temps, un manque de liquidités au point où les guichetiers de quelques bureau ont signifié aux titulaires de comptes courants l'impossibilité de satisfaire leur demande de retrait. Une situation engendrée, certainement, par cette période qui coïncide avec les virements des salaires. Malheureusement, cela n'a pas été sans conséquences fâcheuses sur le moral de ces derniers et la crédibilité du service public. Toutefois, le manque de liquidités n'est pas propre à la daïra d'El-Goléa, selon les citoyens interrogés. On le retrouve à travers la plupart des bureaux de postes de la wilaya de Ghardaïa. Les quelques virées à travers plusieurs bureaux de postes de la région, durant les périodes de virement des salaires, nous ont confirmé que le manque de liquidités est généralisé. Selon des indiscrétions, “ce problème est dû au manque de moyens d'escorte sécurisant les convoyeurs des fonds”. Une situation qui contraint les clients de Algérie Poste à parcourir parfois pendant des heures les quartiers de la ville pour trouver un bureau de poste et faire une interminable queue pour retirer une “petite somme” d'argent. A. BOUHAMAM Le conseil de l'Ordre des médecins à Béjaïa La responsabilité du toubib en débat Le conseil de l'Ordre des médecins de Béjaïa, Tizi-Ouzou, Bouira et Boumerdès a organisé, jeudi dernier, à l'auditorium de l'université Abderahmane-Mira de Béjaïa, une journée nationale de déontologie avec comme thème central “Médecine et justice”. Ce rendez-vous a regroupé de nombreux médecins et juristes qui ont, durant une journée, débattu des différents aspects liés à la corporation. Remédier à toutes les insuffisances, la responsabilité médicale sont les autres sujets abordés par les participants. Un ancien membre du conseil de l'Ordre, le docteur Mansouri, directeur du CHU de Tizi-Ouzou, a estimé que ce rendez-vous est “important dans le sens où il permet de situer la responsabilité du médecin vis-à-vis du patient et à travers elle, de faire connaître aux médecins ses obligations et ses droits”. Et d'ajouter : “Il est clair que la formation universitaire en médecine n'a pas de volet juridique, ce qui met dans plusieurs cas le praticien en porte-à-faux, à tort ou à raison d'ailleurs, avec la réalité”. Le code de la déontologie, l'administration et la déontologie, l'information et la santé sont également les autres sujets de conférences données au cours de cette journée particulière pour cette corporation et les citoyens. A. HAMMOUCHE