Rien ne va plus donc à l'APC de Djelfa. Tout prête à croire que l'on se dirige droit vers l'impasse. Pour cause, depuis son élection, cette assemblée composée de 23 membres élus, dont 10 FLN, 7 RND, 3 MSP et 3 FNA, ne cesse d'aligner les déconvenues. À l'origine des dissensions la volonté du président de l'APC, M. Ali Brahimi, d'obédience FLN, de se constituer une majorité et son alliance avec le MSP auquel il a confié la vice-présidence et les deux postes de délégué, a provoqué l'ire des autres partis qui ont décidé de boycotter les travaux de l'auguste assemblée. La situation aurait pu en rester là si deux élus FLN n'avaient pas rejoint l'opposition avant d'être imités par deux autres. C'est alors le blocage total. Forte de ses quatorze membres, l'opposition réclame l'élection d'un nouveau bureau à bulletins secrets. Proposition qui essuiera un refus catégorique du maire car contraire aux dispositions du code communal. Conséquence, c'est tout le développement de la région qui prend un sacré coup : budget préliminaire de l'année 2009 non encore approuvé conséquemment à un désaccord sur la composante même des comités des marchés et de l'agriculture, les marchés non cédés et la plupart des projets gelés. Cet état de fait a poussé le premier magistrat de la wilaya à sortir de sa réserve en lançant un ultimatum à l'assemblée faute de quoi “les dispositions nécessaires seront prises conformément à la réglementation”, comme ce fut le cas il y a quelque temps lorsque dans des conditions similaires, les élus de l'APC d'El-Khemis dans la daïra de Sidi Laâdjel, avaient été dépossédés de leurs prérogatives. Assisterons-nous au même scénario ? S. OUAHMED