Grâce aux “pressions” conjuguées du chef de daïra récemment installé et des protagonistes du RND et du FLN, l'APC de Sidi Ali vient d'être “débloquée” ! Une année après le scrutin du 29 novembre 2007, les élus de la formation de Ahmed Ouyahia, au nombre de quatre, et leurs trois pairs du FLN, se sont rétractés sur leur obstination à ne pas composer avec le maire, issu d'une liste indépendants, et proclamé vainqueur avec quatre sièges, mais dépassant au nombre de voix obtenues, le parti déclaré ex æquo, le RND en l'occurrence. En l'absence d'un chef de daïra dont le poste était occupé jusque-là par un administrateur intérimaire, un an durant, c'était l'administration locale ayant installé le président de l'APC auquel ses pairs élus des formations partisanes antagonistes refusaient toute collaboration, qui a géré les affaires de cette importante commune de la wilaya de Mostaganem. Ainsi, de par cette abdication, le RND et le FLN se sont respectivement accaparés les postes de 1er et 2ème vice-président de l'Assemblée communale qui vient, enfin, de constituer ses commissions permanentes. Selon certaines sources RNDistes dont les “pressions” sur les élus-militants au sein de l'APC en question étaient certainement déterminantes pour changer subitement d'avis et adhérer à l'ordre établi, on estime que ce déblocage aura été précipité, à coup sûr, par la menace de dissolution de l'Assemblée et sa substitution par un administrateur, et par conséquent la perte pure et simple de quatre sièges d'élus au détriment de cette “grande” formation politique. “Ce serait un revers particulièrement cuisant pour cette commune chef-lieu de daïra promise à l'élévation au rang de wilaya déléguée”, nous confie-t-on. M. O. T.