Les principales difficultés qui pèsent sur l'évolution de l'entreprise et mettent en péril son devenir : Les charges parafiscales, les banques, la CGMP, le recrutement et formation. Contraintes entravant la pérennité de l'entreprise Parmi les entraves pénalisantes de l'entreprise dans sa survie face à un marché rude et concurrentiels, ouvert aux entreprises étrangères se taillant la part du lion, nos entreprises se dévalorisent et leurs cadences de réalisation baissent avec le risque de dépôt de bilan à l'horizon comme vous l'avez annoncé 10 à 15%. Les charges parafiscales (Cnas et CACOBTPH) Actuellement le taux de cotisation appliqué à l'entreprise pèse lourdement dans sa gestion 25,50% part employeur Cnas et 12,96% part Ccobtph, soit un total de 38,46% de charges globales. Ces taux ont subi une progression du moment où notre pays était à vacation socialiste ; ce taux élevé était récupéré dans le cadre des déclarations, mais maintenant, la situation change, nous passons à un système libéral face à une mondialisation galopante et dévorante et son allégement serait d'un grand secours à nos entreprises et les rendraient plus compétitives. Accompagnement bancaire (les crédits de fonctionnement) De tradition, la banque est la conseillère de toute entreprise cliente, elle agit en qualité de gestionnaire de portefeuille et de conseil, malheureusement, nos banques ont des positions rigides face aux entreprises du bâtiment, car il le considère comme secteur à risque, bien qu'ils gèrent et opèrent à tous les mouvements de débit et de crédit de l'entreprise domiciliataire au niveau de la banque. La Caisse de garantie des marchés publiques (CGMP) Cette institution, censée être l'accompagnatrice de l'entreprise en difficultée passagère de trésorerie par la récupération des créances d'entreprises, et d'autres prestations relevant de ces prérogatives, exige des garanties plus importantes que les banques (cas des cautions). Relation employeurs (Anem) le Recrutement Généralement, le siège des entreprises est situé au centre urbain pour des commodités de contacts d'administrations co-contractantes. De ce fait, tout employeur est tenu d'adresser à l'Anem les besoins de chantier en main-d'œuvres par spécialité (coffreurs, ferrailleurs, maçons, etc.), il ne peut en aucun cas procéder à un recrutement sans l'aval de l'Anem. Or, I'entrepreneur, parfois pour le respect de ces engagements, procède à un recrutement hors zone géographique. Dans ce cas, en aucun cas il ne pourra le faire recruter sans l'aval de l'Anem qui refuse son admission parce qu'il ne relève pas de sa circonscription géographique. À ce titre notre association Agea peut être initiatrice de cette action qu'est la bourse de travail. Elle consiste à créer un espace de rencontre entre : • demandeurs d'emploi (coffreurs, ferrailleurs, maçons, etc.) ; • offreurs d'emploi (employeurs) ; • de Anem élément nécessaire de cette initiative ; • de la formation professionnelle facultative pour les spécialités en manque sur le marché pour les insérer dans son programme de formation. Tous ces acteurs seront sur place, dès qu'il y a accord de recrutement selon les besoins du marché du travail, I'Anem établira le document nécessaire à l'employeur en vue d'établir l'engagement d'usage. De cette idée, nous pouvons cerner les statistiques de l'emploi par région et combattre le marché noir. Bien sûr, la liste est longue, et nos entreprises qui vivent quotidiennement les affres d'une administration méprisante, trop bureaucratique, il faut peut-être instaurer un indice d'efficacité.