Le financement bancaire constitue le principal outil de financement des entreprises . Un statu quo qui constitue une entrave pour la création et l'évolution de l'entreprise algérienne, et qui a pour principal vecteur le surendettement précoce des PME. Cette situation a amené nombre d'experts dans le domaine à s'interroger sur le rôle du marché financier dans la sauvegarde de l'activité économique des entreprises. Ainsi, les alternatives au financement bancaire ont constitué le thème de plusieurs séminaires et ateliers régionaux et nationaux . Le financement est un pilier majeur du développement des entreprises familiales, la transparence financière garantit un accès plus facile et moins coûteux à la Bourse. En effet, plusieurs réformes ont été promulguées pour donner plus de flexibilité au déroulement des transactions au sein du marché financier, telles que la grande réforme bancaire que connaît la scène financière. La réglementation encore contraignante à l'égard des investissements et une privatisation hors marché qui n'a pas impliqué un changement dans le mode de gouvernance (celui d'une société publique). Néanmoins, des avancées ont été constatées durant l'année 2006 et perdurent durant l'année 2007. Le financement bancaire a permis de financer une économie avec des ressources naturelles faibles mais les banques ne peuvent plus jouer un rôle exclusif. La dette ne peut, à elle seule, répondre aux besoins de l'entreprise il y a un problème d'efficience puisqu'un grand nombre de chefs d'entreprises consacrent leur temps à la gestion financière, ainsi qu'un problème de croissance insuffisante de fonds propres par rapport aux volumes d'affaires. Le principal défaut est le manque de transparence comptable. Pour ce qui est des alternatives et voies de réflexion, il est strictement nécessaire de garantir la transparence. Plusieurs obstacles persistent encore au financement des PME : le statut juridique des entreprises (familiales, à responsabilité limitée), leur âge, le nombre peu élevé des entreprises éligibles à la côte permanente. Au sein de l'entreprise , les principales entraves sont liées à la réticence des chefs d'entreprise pour des raisons de transparence ainsi que la persistance d'une culture locale ne favorisant pas la croissance des firmes et l'association des partenaires. Au niveau administratif et réglementaire, les procédures actuelles sont jugées trop lourdes et trop contraignantes. En fait, la restructuration des entreprises nationales demeure un objectif principal. La prépondérance d'une culture locale s'appuyant sur les réseaux familiaux constitue une entrave à la croissance du marché. Une croissance qui ne pourrait se concrétiser que par une transparence financière, le recours à d'autres instruments financiers que le financement bancaire et l'encouragement de l'investissement étranger par de nouvelles incitations fiscales. L'ambition des pouvoirs publics est ainsi freinée malgré la mise en place de certaines mesures d'accompagnement du système financier, à savoir le Fonds de garantie et la Caisse de garantie de crédit. Pour y remédier, il est nécessaire de lever toutes les contraintes qui pèsent sur les PME en matière de financement, de foncier et d'environnement bureaucratique.