Dix associations à caractère social ont été sommées, par une première mise en demeure adressée par la direction de l'action sociale de la wilaya de Mostaganem, de restituer la somme globale d'un montant de quelque 600 millions de centimes. Une somme reçue durant l'exercice 2003, à titre de subventions non remboursables, mais conditionnées par la concrétisation de certains microprojets censés créer de l'emploi dans le cadre associatif. Parmi quatorze associations ayant sollicité, à l'époque, l'initiative du ministère de la Solidarité nationale, en vue d'ouvrir des ateliers de couture, des salons de coiffure, des gargotes, et autres boîtes de communication ou d'informatique, ils furent une majorité de représentants d'associations bénéficiaires à avoir “oublié” que la convention qu'ils alors signée pour prétendre à la subvention, comportait une clause édictant la restitution du montant de l'aide si, toutefois, les projets envisagés n'étaient pas concrétisés. Ce fut effectivement le cas. Dans un premier temps, les défaillants se verront l'activité de leur association gelée. Au cas fort probable de l'incapacité financière, pour ne pas dire refus, des “resquilleurs” à régulariser leur situation, il semble qu'on s'acheminerait inéluctablement vers l'arbitrage des tribunaux. M. O. T.