La question de chantage exercé par certains promoteurs de projets immobiliers socio-participatifs sur leurs clients a fait saillie lors de la conférence co-animée, ce mardi, par le DLEP, le DUC et le directeur de l'OPGI au siège de la wilaya de Mila. Le DLEP confirme, en effet, que beaucoup de souscripteurs au logement de type LSP ont été sollicités par des promoteurs malhonnêtes qui ont exigé d'eux des sommes d'argent supplémentaires contre la signature de la VSP (vente sur plan) en justifiant leur acte par les augmentations qu'ont connues certains matériaux de construction en 2007, notamment. Beaucoup d'entre eux ont été, ainsi, bernés, payant injustement jusqu'à 30 millions de centimes pour satisfaire les indélicats constructeurs. Il assure, par ailleurs, que beaucoup d'autres ont pris attache avec les services de la DLEP pour s'expliquer sur l'aspect juridique de la chose. Là-dessus, le DLEP assure qu'on est en présence d'actes d'escroquerie en bonne et due forme et appelle les souscripteurs à ce type de logement à ne pas se laisser faire et à recourir aux moyens légaux pour préserver leurs droits et dénoncer cette pratique illégale. D'autre part, la question des ensembles immobiliers livrés avant achèvement complet des travaux a été également soulevée. Allusion faite aux bâtiments remis à leurs propriétaires sans être dotés des différentes commodités, à savoir l'électricité, l'AEP, l'assainissement et les aménagements extérieurs. Sur ce registre, le Directeur de l'urbanisme et de la construction (DUC) révèle que ce comportement, pour le moins irresponsable, a généré moult situations conflictuelles à l'échelle de la wilaya, en assurant que des palliatifs ont été trouvés pour y remédier. “Dorénavant, ce volet sera exécuté par la DUC. Il nous a été accordé 40 milliards de centimes cette année pour la réalisation des travaux de connexion aux différents réseaux et l'aménagement des cités abandonnées par les promoteurs”, dira-t-il. K. Bouabdellah