Bordj Bou-Arréridj Tentative de suicide au CEM Ben-Badis Ce week-end, le toit du CEM Ben Badis est, situé au centre-ville de Bordj Bou-Arréridj, a été le théâtre d'une tentative de suicide avortée grâce à la promptitude de citoyens, dont l'intervention judicieuse a évité au nommé B. K., âgé de 17 ans, de mettre fin à ses jours. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cette tentative de suicide. Notons auparavant que c'est la troisième fois que des jeunes adolescents tentent de se suicider du toit de ce CEM. Chabane Bouarissa OPGI DE Mila Près de 50% des locataires sont des mauvais payeurs Près de la moitié des clients de l'OPGI de Mila ne payent pas leur loyer. Tel est l'amer constat fait récemment par le premier responsable de l'Office de promotion et de gestion immobilières de Mila. L'intervenant, qui s'exprimait lors d'une rencontre avec la presse organisée au siège de la wilaya affirme que le recouvrement des loyers n'a pas dépassé le seuil des 50,8% pour l'année 2008. Cette situation, contre laquelle aucune parade n'a été trouvée jusqu'à présent en raison de l'indigence de la plupart des clients, a de sérieuses incidences sur les capacités du promoteur à entretenir correctement son parc logements, qui compte plus de 7 200 unités d'habitations à travers le territoire de la wilaya. Chose qui a contraint les services de l'OPGI à puiser sur le fonds propre de l'office pour honorer un tant soit peu cette prestation. En effet le directeur de cet organisme étatique affirme avoir investi 8,3 milliards de centimes dans des opérations de réparation et d'entretien de logements durant l'année écoulée et qu'une opération de même type est prévue pour les mois de juin et juillet de l'année en cours. C'est dire donc tout l'effort que le promoteur public est appelé à faire pour préserver ses biens immobiliers contre la décrépitude, d'autant plus qu'une bonne part de ces immeubles dépasse les vingt ans d'âge. Regrettant cette impasse pour les lourds désagréments qu'elle occasionne, le directeur de l'OPGI souhaite vivement l'intervention de l'Etat en faveur des locataires démunis qui, pour des raisons compréhensibles, ne peuvent s'acquitter de leurs créances. Il plaidera à ce que l'état se substitue aux clients concernés en matière de loyer, “pour permettre à son organisme de retrouver son équilibre financier, dira-t-il, et renouer par la même avec la gestion correcte de son parc”. K. Bouabdellah