Une attention particulière sera donnée aux agglomérations secondaires au titre de l'exercice en cours qui bénéficieront de projets de proximité de développement rural intégrés (PPDRI). C'est ce que nous venons d'apprendre en cette fin de semaine à l'occasion de la tournée de travail de M. Bouderbali Mohamed, chef de l'exécutif de la wilaya effectuée à travers les quatre communes rattachées à la daïra de Hammam Bou-Hadjar réservée en particulier aux agglomérations secondaires. En effet, la commission d'arbitrage qui s'est réunie au chef-lieu de daïra de la cité des Thermes au terme de cette visite a dégagé une cagnotte de 49,5 milliards de centimes au profit des quatre municipalités et dont Hammam-Bou-Hadjar s'est taillée la part du lion eu égard à son statut. Ainsi, en dehors des projets en cours, une vingtaine d'autres projets qui entrent dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens seront lancés dès la fin du premier trimestre en cours. L'absence de terrain d'assiette pour l'injection de nouveaux équipements demeure un véritable casse-tête chinois pour les autorités et ce, en raison de la saturation du tissu urbain. La solution passera inéluctablement par la récupération des terrains qui seront dégagés après la démolition des 13 caves désaffectées recensées à cet effet pour une superficie globale de plus de deux hectares. Cependant, cette démolition qui touchera les amphores en béton nécessitera de gros moyens financiers. Il sera donc fait appel au gouvernement pour dégager une telle somme et ce, pour l'ensemble des caves désaffectées recensées au niveau de la wilaya en contrepartie d'un dossier consistant justifiant l'impact de l'opération comme cela a été fait lors du séisme qui a frappé Aïn Témouchent le 22/12/1999. Les prochains programmes de logements seraient certainement détournés vers la localité de Aïn Beïda considérée comme la nouvelle ville de Hammam Bou-Hadjar. Au niveau de la zone d'activité de la cité des Thermes le constat fut amer. Certains opérateurs ont manifesté leurs sempiternelles revendications que sont la réalisation d'un réseau électrique et l'aménagement de la voirie qui demeure dans un état pitoyable. Cette zone qui devait être considérée comme un véritable poumon économique pour la ville ressemble tout simplement à une décharge publique à ciel ouvert. Cependant, force est de constater que la majorité des terrains cédés dans les années 1980 au dinar symbolique pour relancer l'activité ont fait l'objet de spéculation. Sur la centaine d'opérateurs ayant bénéficié de lots de terrain une dizaine seulement activent. À Hamaïna, localité rattachée à la commune de Oued Berkèche, les 7 locaux à usage professionnel cherchent désespérément preneur en raison d'une absence d'une prise en charge d'une jeunesse en quête de formation professionnelle. À Chentouf, une commune de plus de 2 800 habitants où sont presqu'achevés les 24 logements ruraux, les citoyens ont revendiqué une ambulance, le gaz de ville dont la canalisation principale passe à quelques encablures de la ville, une salle de sport et une maison de jeunes. À Aïn Z'Diel, dans la commune de Hassasna,12 opérations qui entrent dans le cadre du PPDRI ont été lancés pour un montant de 42,2 millions de DA. M. LARADJ