ZEMMOURI Les taxieurs en grève Les taxieurs de la commune de Zemmouri ont observé, hier matin, une grève pour dénoncer la concurrence déloyale qui leur est imposée par les “clandestins” mais aussi pour revendiquer une place de stationnement devant le siège de l'APC de Zemmouri. Les protestataires affirment qu'ils ne peuvent plus travailler dans de telles conditions, ajoutant que leurs réclamations faites aux responsables concernés sont restées vaines. “Nous ne pouvons plus exercer notre métier, vu le nombre de taxieurs clandestins qui viennent chaque matin stationner en face de nous sans être inquiétés”, précisent-ils. Interrogé hier, le P/APC de la commune de Zemmouri a indiqué que ce problème ne concerne pas l'APC et qu'il relève des autres administrations, notamment la direction du transport. Le P/APC ajoute qu'une place de stationnement a été réservée aux taxieurs au niveau du centre-ville, mais ces derniers refusent, préférant stationner devant le siège de l'APC. M. T. Trafic de stupéfiants Un réseau démantelé à El-Esnam (Bouira) Les éléments de la Gendarmerie nationale poursuivent sans relâche leur lutte contre les dealers. La dernière opération a été menée jeudi dernier dans la commue d'El Esnam, soit à 10 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Bouira. En effet, pas moins de cinq personnes activant dans un réseau de trafic de stupéfiants ont été arrêtées par les éléments de la brigade de Gendarmerie nationale de cette commune. L'opération a été déclenchée à l'issue de l'arrestation d'un consommateur en possession d'une quantité de drogue dans la même localité. Celui-ci a avoué, après interrogatoire, avoir acheté cette drogue auprès d'un pseudo commerçant de fruits et légumes. Ce commerçant a été mis sous surveillance, contrôlant tous ses mouvements et contacts. Jeudi dernier, à l'issue d'une descente au marché de fruits et légumes, situé au cœur de la ville d'El-Esnam, les gendarmes ont réussi à arrêter cinq trafiquants dont C. B., 30 ans, est considéré comme le fournisseur principal de la région. Rappelons que l'année dernière plus de 42 000 bouteilles ont été saisies dans la localité d'El-Esnam. A. Debbache APC DE TINEBDAR (BEJAIA) Les 5 élus reviennent à la charge Les cinq élus qui s'opposent au P/APC sur les sept que compte l'APC de Tinebdar ne lâchent toujours pas prise pour faire aboutir leur motion de retrait de confiance à ce dernier, une motion votée en session extraordinaire et en présence d'un huissier de justice le 10.09.08 dernier, en revenant à la charge du problème. En effet, dans une correspondance adressée au wali de Béjaïa, les cinq élus opposants, trois FFS, un RCD et un indépendant, demandent à ce dernier “d'éclaircir la situation de l'APC, en donnant suite à la délibération du 10.09.2008, afin de mettre un terme à une gestion opaque et à l'intox d'élus en disgrâce, qui interprètent l'absence de réponse à une fin de non-recevoir”. Il y a lieu de rappeler que l'APC de Tinebdar est parmi les communes bloquées de la wilaya de Béjaïa depuis son installation. Ce à quoi, l'APC a perdu ses prérogatives de gestion au profit du chef de daïra sur décision du wali. La gestion de substitution est une situation, estiment les rédacteurs de la correspondance, qui arrange le p/APC en procédant par “le subterfuge” d'installation “d'un conseil consultatif pour cautionner ses décisions”. Dans l'espoir de “mettre fin a cette situation confuse” par le wali, les élus protestataires réitèrent leur demande à ce dernier de donner suite à leur motion de défiance contre leur p/APC et l'envoi d'une commission d'enquête. Selon l'un des élus signataires du document envoyé au wali, la situation dans leur commune s'enlise davantage et le pire est à craindre dans un proche avenir. C'est aux fins, explique cet élu, de tenir notre commune à l'écart d'une politique de division, des enchères et des conflits claniques que nous nous remettons encore une fois au wali. L. OUBIRA