La commune de Chelghoum Laïd, l'un des principaux pôles démographiques et économiques de la wilaya de Mila, renoue progressivement avec la dynamique de développement. Pas moins de 230 milliards sont proposés, assure le président de l'APC, Madi Allaoua, pour la réalisation d'une panoplie de projets ayant trait notamment au secteur des routes, à celui de l'amélioration urbaine, ainsi que le secteur de l'hydraulique et de la culture. Pour le premier secteur cité, un montant de 17 milliards de centimes a été alloué, assure-t-on, aux différents chantiers de réhabilitation et d'ouverture de routes. Aussi pour mettre un terme au récurrent problème de circulation automobile au niveau de cette ville située sur un axe routier des plus carrossables, à savoir la RN5, une enveloppe de 15 milliards vient d'être dégagée pour la réalisation d'une route de contournement d'une longueur de 7 km au sud de la ville. Un projet vivement souhaité, de longue date, par les riverains à cause de l'incroyable flux d'automobiles que connaît quotidiennement la région et qui peut atteindre, souligne-t-on, les 30 000 véhicules par jour. Dans le même registre, le désenclavement des mechetas éparses sera l'une des priorités de l'APC, qui a réservé plus d'un milliard, selon le P/APC toujours pour sortir les populations de ces hameaux de l'isolement qu'ils endurent depuis des lustres. En matière d'amélioration urbaine, il semblerait que les priorités sont clairement définies et l'éradication des bâtisses archaïques qui dénaturent le tissu urbain de la ville en est une. En effet, la municipalité ne jure plus que par la disparition du paysage de la cité du site des anciennes Galeries algériennes qui, de par son style, porte un sérieux préjudice au look de la ville. Là-dessus, le magistrat de la commune assure qu'un lieu plus commode sera, entre-temps, trouvé pour abriter les actuels occupants des lieux, des commerçants exerçant jadis sur la voie publique. On prévoit également la délocalisation de l'abattoir communal et la rénovation du réseau d'assainissement du chef-lieu communal et de ceux des grandes agglomérations périphériques, à la faveur d'une AP de 6,2 milliards allouées à ces deux opérations. Enfin le manque d'espaces culturels et de loisir qui pénalise la population, notamment estudiantine et juvénile, sera comblé grâce à la réalisation d'un centre culturel, lequel se trouve en chantier depuis pratiquement 2004 et que des conditions ont fait que sa réalisation ne se fasse pas dans les délais initialement impartis. Le P/APC précise à ce sujet qu'une enveloppe d'une valeur de 4 milliards vient d'être prélevée sur le budget de la commune pour la réalisation des travaux de finition dudit ouvrage. K. Bouabdellah