Suite à l'information publiée dans notre dernière livraison, faisant état d'une tentative d'intégration de Sid-Ali Lebib au sein de l'assemblée générale du CSA/MCA et puis son élection à la tête du club, l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, que nous avons eu hier au téléphone (voir entretien ci-dessus), nous a affirmé qu'il n'est pas intéressé par un quelconque poste au Mouloudia. Tout en assurant son appartenance à ce prestigieux club, Lebib estime qu'il n'a nullement l'intention de prendre une place au sein de l'assemblée générale. Il est vrai que cette option aurait été l'idéal pour le Mouloudia, un club miné de toutes parts par les guéguerres internes, mais il se trouve que l'ex-directeur des Douanes ambitionne quelque chose de plus grand, à savoir présider le Comité olympique algérien, dont les élections sont pour bientôt. Toutefois, Sid-Ali Lebib nous a révélé que ce n'est pas la première fois que certains influents dirigeants du MCA l'ont approché pour prendre les rênes du club. Il y avait eu, auparavant, une tentative pour le convaincre d'intégrer le club, mais il a refusé, nous dira-t-il. Il a affirmé que même s'il se retrouve très honoré par cet intérêt, il a tracé son itinéraire. L'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, et ce n'est un secret pour personne, brigue un nouveau mandat olympique, lui qui a eu l'honneur de présider cette instance en 1992. Il est en concurrence avec le président sortant, Mustapha Berraf, mais attend toujours que la date des élections soit arrêtée dans les plus brefs délais. D'ailleurs, il appelle son rival à le faire très vite car tous les présidents de fédération sportive ont hâte de se retrouver dans le cadre olympique. Ainsi, l'hypothèse de voir Sid-Ali Lebib à la tête du MCA n'est pas d'actualité, du moins pas avant de connaître les résultats des élections du Comité olympique algérien. Il est clair que l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports voit plus grand puisqu'il ne pense pas à la présidence du vieux club algérois, surtout que la situation des Vert et Rouge ne plaide pas en sa faveur. En effet, la tension ne s'est pas atténuée entre le président Sadek Amrous et le comité directeur. Ce dernier exige toujours la tenue de l'assemblée générale dans les plus brefs délais afin de crever l'abcès. Le “G7” a déjà récolté les signatures des 2/3 des membres de l'assemblée générale qui permettraient la convocation d'une assemblée générale extraordinaire. Selon des sources dignes de foi, les membres du bureau directeur devront déposer aujourd'hui les signatures au niveau de la Djsl. Devant ce nouveau fait, le “G7” estime que le président doit immédiatement provoquer une assemblée générale pour en finir avec cette histoire. Malik A.