Le périple du premier responsable de la wilaya qui a touché l'ensemble des 28 communes et qui a pris le départ à partir de Aïn El-Arba il y a quelques semaines s'est achevé avec une dernière halte effectuée dans les deux communes rattachées à la daïra de Aïn Témouchent, chef-lieu de wilaya où se déroulent les travaux de nombreux projets lancés dans le cadre du programme de relance économique. À Sidi Ben-Adda, en particulier à Chatt El-Ward, le monobloc de dessalement d'eau de mer pose un problème de rejet de saumure qui influe négativement sur l'attrait de la plage. Le chef de l'exécutif a exhorté les responsables concernés à prolonger ce rejet de quelques dizaines de mètres afin de préserver la plage qui connaît une grande affluence en période estivale. Cependant, cet endroit paradisiaque bénéficiera de plusieurs projets d'aménagement. Juste à côté, les 16 logements ruraux, dont le projet a été lancé en 2003, demeurent inoccupés. Les postulants ont interpellé le wali sur certaines malfaçons qui représentent un danger pour leurs familles. Un argument réfuté par le wali dans la mesure où, selon lui, le citoyen devra conjuguer ses efforts avec ceux de l'Etat dans son propre intérêt. Des fellahs, qui avaient le droit de jouissance des terres agricoles domaniaux affectées au profit du projet Medgaz, ont demandé à être régularisés. Une réunion devra se tenir entre les responsables concernés qui ont été instruits par le premier responsable de la wilaya afin de trouver une solution à ce problème. Sidi Ben-Adda, cette localité située à deux kilomètres du chef-lieu de wilaya, a bénéficié de plusieurs projets dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens. Le plus important est celui réservé au douar Chafaâ où sont entassés quelque 350 habitants. En effet, sur les 150 logements sociaux affectés à la commune-mère, une bonne partie est destinée à la résorption de l'habitat précaire et ce, en plus des 52 logements qui viennent d'être réceptionnés. Les terrains récupérés après l'opération de démolition seront destinés à la réalisation de nombreux projets d'équipements publics et aux différents programmes de logement. À Aïn Témouchent, chef-lieu de daïra qui connaît un dynamisme soutenu en termes de développement socio-économique avec ce grand nombre de chantiers éparpillés à travers l'ensemble des quartiers de la ville, les citoyens, notamment les responsables de quartier, qui n'ont pas manqué de soulever certains problèmes, ont promis au wali et ce, au vu des efforts consentis par l'Etat et qui sont visibles à l'œil nu, qu'une volonté existe pour la préservation de ce cadre de vie qui connaît une amélioration certaine. Une promesse qui cadre mal avec cette disparition de plantes destinées aux espaces verts dont a fait état la directrice de l'urbanisme et de la construction en charge du projet. Le principal boulevard Mohamed-Boudiaf, qui s'étend sur 9 ha et qui a subi une dégradation des trottoirs, des espaces à l'abandon, une monotonie des talus, un parking non défini et non traité et une dégradation du réseau d'éclairage public, a bénéficié d'un montant de 80 millions de DA pour son aménagement. Le non-fonctionnement de la piscine communale semi-olympique Miloud-Boutlélis a été qualifié par le wali de “crime”. “A-t-on le droit de laisser cette belle structure si bien située dans cet état ?” s'interroge le chef de l'exécutif. Selon M. Boucif Touil, le P/APC, la gestion de cette piscine posait problème en raison du faible débit de la tuyauterie alors que l'eau existe. Cette structure sportive fera l'objet d'un diagnostic comme souhaité par le DJS avant d'entamer les travaux de transformation qui toucheront les fondations. Enfin, à l'issue de sa réunion d'usage tenue au cabinet de wilaya, la commission d'arbitrage a consacré une enveloppe estimée à plus de 143 milliards au titre de l'exercice 2009 entre PCD et PSD destinés aux nombreux projets en faveur des deux communes de la daïra. M. Laradj