Après la suspension d'un syndicaliste de l'Unpef Grève dans les établissements scolaires à Tizi Gheniff Plus de la moitié des enseignants exerçant dans les établissements scolaires de la daïra de Tizi Gheniff comptant les deux communes, à savoir Tizi Gheniff et M'kira, selon des informations recueillies ici et là ont observé avant-hier un mouvement de grève. En effet, cette journée de protestation a été décidée notamment par le syndicat UNPEF dont le coordinateur local, M. Reniffi Ali, a été suspendu temporairement par la direction de l'éducation en attendant sa comparution devant la commission de discipline, le 24 mars prochain, précisent nos sources. Cette décision aurait été prise suite à un rapport adressé au proviseur du technicum au sujet des problèmes que vivent les fonctionnaires dans cet établissement (dont nous détenons une copie). Par ailleurs, il faut préciser que ce professeur de langue française en charge des classes de terminale a été élu depuis plus de deux mois par ses pairs comme leur représentant dans le conseil de gestion et d'orientation du lycée censé être consulté dans toute décision portant sur la répartition du budget. Dans son rapport, l'auteur écrit que voilà maintenant deux mois que les nouveaux représentants des enseignants au sein du conseil de gestion ont été élus, et jusqu'à présent, rien n'a été fait, aucune réunion n'a été tenue, ne serait-ce que pour nous présenter aux autres membres du conseil. En conclusion, ce représentant ajoute qu'il se désengage de toute décision prise pour le lycée en dehors du conseil de gestion et d'orientation. Pour le rédacteur du document en question, le lycée a fonctionné avec un conseil de gestion et d'orientation illégal pendant des années et qu'il ne veut pas faire la même erreur que ses prédécesseurs. En tout cas, les syndicalistes de l'Unpef considèrent que ce n'est qu'une première action en attendant la suite qui serait donnée à cette affaire. “D'autres actions seront menées si notre responsable local n'est pas régularisé d'ici quelques heures”, a déclaré l'un d'eux. F. I. Apres dix jours de grève à MAGI Rouiba Sidi Saïd s'engage à prendre en charge les doléances des travailleurs Les travailleurs de l'entreprise MAGI de Rouiba ont donné un délai de dix jours à Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, pour régler le conflit qui les opposent aux responsables de l'entreprise. Les travailleurs ont repris avant-hier après-midi le travail après dix jours de grève et ce, après l'intervention personnelle de M. Sidi Saïd qui a dépêché avant-hier son chargé de communication, M. Aït-Ali muni d'une lettre signée par le patron de la centrale à travers laquelle il s'engage “à prendre en charge les doléances des travailleurs de MAGI”. M. Aït-Ali a même assisté à l'assemblée générale des travailleurs organisée, hier, aux environs de 14 h au siège de l'entreprise. Pour rappel, les 200 employés de MAGI exigent le retrait de toutes les plaintes déposées par la direction de l'entreprise à l'encontre des syndicalistes et travailleurs comme ils demandent l'application de leur plate-forme de revendication de plusieurs points déposé auprès de l'inspection du Travail. M. T.