À chaque fois qu'il y a des chutes de pluie qui font la joie de tous, notamment des agriculteurs, il y a une coupure totale de l'eau d'une semaine et sans préavis. De nombreux habitants de la cité des 320-Logements sont sans eau depuis plus d'une semaine. Ne sachant plus à quel saint se vouer, les citoyens, dont les robinets sont à sec, sollicitent, en dernier recours, la presse. Ainsi, un groupe de personnes en colère s'est rapproché, hier, de nos bureaux afin d'inciter les autorités locales à mettre un terme à la nonchalance de certains bureaucrates qui se cachent derrière de faux arguments. Devant cet état de fait, c'est la valse des jerrycans qui prend le dessus, portés par des citoyens plus ou moins jeunes à la recherche à travers les rues, de quelques litres d'eau pour le ménage, la vaisselle ou les bains maures appartenant à des privés. L'on n'arrive pas à comprendre que l'eau puisse manquer. Où est la faille ? Est-ce que ce sont les services de l'ADE qui ont initié l'opération pour pénaliser la population de toute une cité pour faute de paiement ? Cette situation ne fait qu'amplifier les choses chez les citoyens qui en ont assez de ces coupures et de cette tradition. Espérons que l'ADE aura une nouvelle vision concernant la distribution et mettra le train sur les rails. ABED MEGHIT