“Nous sommes disponibles. Nous voulons aider”, lance le Dr Berrah, membre fondatrice de l'Association d'aide à la prise en charge des enfants hyperactifs et de leurs familles, créée en 2007 par un groupe de psychologues, pédopsychiatres, médecins scolaires et éducateurs. Sans local et sans subvention de l'Etat, les animateurs de l'association se débrouillent tant bien que mal pour vulgariser l'information sur le Tdah auprès du grand public et du personnel de l'éducation nationale et de la santé, en attendant de pouvoir ouvrir un centre d'accueil et d'écoute pour les parents confrontés à cette maladie. Jusqu'alors, ils organisent des conférences pour les parents d'élèves, inscrits dans des écoles privées. “Ces réunions sont assujetties juste à une autorisation de la direction de la structure”, explique le Dr Berrah qui regrette que les lourdeurs administratives les empêchent d'agir pareillement dans les établissements publics. “Pourtant, la plus grande demande émane des écoles publiques. C'est là que les enseignants ont besoin d'être informés sur le Tdah”, précise notre interlocutrice. Elle affirme qu'il est tout aussi difficile de se réunir avec les médecins scolaires, car il faudra obtenir au préalable une autorisation du ministère de la Santé. S. H.