Outré et déçu par les déclarations du président du CSC, Mazar, sur les incidents graves ayant survenu en dehors du stade de Skikda avant et après le match qui a opposé la JSMS à son voisin le CSC, le président de la JSM Skikda nous a contacté, pour éclaircir la situation et faire un démenti sur les paroles incendiaires faites par le boss des Sanafir. “Vraiment, je suis déçu et surtout étonné des déclarations du président Mazar qui n'a même pas daigné assisté au match. Ce président qui, au lieu d'appeler à la sagesse et apaiser la tension après les incidents graves qui se sont produits entre supporters en dehors du stade, a jeté de l'huile sur le feu. Avant qu'il ne tire à boulets rouges sur nous, il aurait dû demander à ses dirigeants comment ils ont été reçus, comment ils ont été accueillis par des fleurs, comment ils ont été applaudis à la fin du match par notre public. Est-ce qu'il a demandé tout cela à ces dirigeants ?” souligne-t-il. Le président Djakrif, connu pour sa sagesse et son franc-parler a ajouté : “Je déplore son attitude, je pense qu'il a fait ces déclarations pour faire oublier les problèmes qu'il vit avec son club. Comment il nous accuse gratuitement d'avoir agressé ces joueurs et fait porter à la JSMS tout ce qui s'est passé avant et après le match. Les jeunes Constantinois sont venus à pied et faisaient du stop à la sortie de Skikda. Excités, ils s'en sont pris aux automobilistes qui ne se sont pas arrêtés. M. Mazar ne sait pas que les services de sécurité de Skikda ont fait ce qu'ils pouvaient, ils sont restés sur place jusqu'au départ du dernier Constantinois. Les autorités locales ont même réquisitionné du transport spécialement pour accompagner les jeunes constantinois qui ont fait le déplacement sans moyens. Le jeune, qui est décédé, a été agressé à Ramdane-Djamal, avant le match, à 20 kilomètres de Skikda. Il a été déposé par des inconnus devant la polyclinique de cette localité. C'est aux services de sécurité de faire leur enquête et déterminer les cause de ce drame, ce n'est pas à Mazar de le faire. Nous, nous déplorons tout de même ce décès, mais le président du CSC n'était même pas présent au stade pour voir comment son équipe a été accueillie par des fleurs. Pourquoi il n'a pas accompagné son équipe ? Je dirai que peut-être il a prémédité quelque chose. J'ajouterai qu'il y avait tentative d'envahissement de terrain pour que la partie soit arrêtée et, par ricochet, le CSC gagne le match.” À une question relatif au match et comment il s'est déroulé, le boss skikdi dira : “C'est cela qu'ils voulaient. Heureusement que les services de sécurité ont maîtrisé la situation tout au long du match. Vous savez, dès l'entrée des 22 joueurs sur le terrain la main dans la main et après avoir fait un tour d'honneur, c'était comme si vous aviez mis une braise dans l'eau. Le match était très plaisant à suivre et d'un bon niveau technique. Malheureusement, il n'y avait pas de buts. L'arbitre a eu droit à une ovation du public pendant cinq minutes pour son arbitrage impartial. En conclusion et avec ce comportement irresponsable de Mazar, je dirai que le CSC est trop grand pour lui. On voulait enterrer la hache de guerre et faire oublier cette rivalité qui existe entre le CSC et la JSMS. Malheureusement, il trouve que nous avons agressé ses joueurs et que nous sommes des instigateurs de la violence, alors que lui n'a rien vu. Pourquoi le MOC et ses supporters sont venus chez nous ; ils nous ont battus et sont repartis à Constantine sans le moindre incident”, a conclu le président du JSMS. Nacer Zerrouki