Moussa Touati a inauguré sa campagne électorale depuis la ville de Tébessa où, en plus d'un meeting, il est allé à la rencontre des citoyens dans les ruelles du vieux Thevest. Dans la salle, devant une assistance composée essentiellement d'élus et de sympathisants du FNA, Moussa Touati a plaidé pour l'instauration d'une économie moderne dont les destinées seront entre les mains de ceux qui ont l'Algérie dans le cœur. “L'Algérie n'a pas été touchée par la crise parce qu'elle n'a pas d'économie et elle est en marge du système mondial !” a-t-il déclaré en guise de résumé de la situation économique du pays. Avant de quitter Tébessa, le président du FNA fera remarquer que sa formation a décroché de bons scores lors des dernières législatives et locales, dans la wilaya, ce qui pourrait se reproduire le 9 avril prochain. À El-Tarf, Moussa Touati a animé un autre meeting pour expliquer son programme qui s'articule, selon lui, sur 7 points qu'il juge comme les conditions de l'instauration d'un Etat de droit fort d'une justice sociale. “La gestion des affaires du pays doit être une affaire de compétence et non de clans”, précisera-t-il quand il abordera la question de la gouvernance. Cette dernière, la bonne, selon lui, doit intégrer “les énormes potentialités d'une jeunesse marginalisée par les dirigeants”. Moussa Touati jeta un pavé dans la mare quand il laissera entendre à son auditoire que la jeunesse algérienne “est exploitée à outrance par les sociétés étrangères qui tirent le maximum de profits de nos richesses”. Selon le président du FNA, “ailleurs l'Algérien est considéré parmi les meilleurs producteurs, alors que dans son propre pays, il est évincé du circuit économique en lui collant de nombreux qualificatifs”. Pour Moussa Touati, aller voter en masse le 9 avril, c'est barrer la route aux opportunistes. Enfin, s'il est porté à la magistrature suprême, le leader du FNA accordera plus d'importance au régime parlementaire. À l'entendre, implicitement, il révisera l'actuelle Constitution pour enlever l'essentiel des derniers amendements. Hafid M. et Tahar B.