à l'issue de la réunion du bureau fédéral de la FAF, tenue jeudi dernier, le communiqué publié sur le site internet de la fédération de football a confirmé l'information publiée par le supplément Liberté Foot dans son édition du samedi 14 mars dernier, ayant trait à l'amendement de l'article 98 du code disciplinaire. En effet, cet article qui évoque les cas de forfait dans le championnat national vient d'être officiellement amendé et prévoit des sanctions beaucoup plus sévères contre le club incriminé. Ainsi, si auparavant l'équipe fautive s'en sort avec un match perdu par pénalité et la défalcation d'un seul point, désormais si un club déclare forfait pendant la phase retour de la compétition, il se verra illico presto rétrogradé en division inférieure. Autrement dit, si cette mesure, rendue nécessaire pour des considérations évidentes de respect d'éthique sportive, venait à être appliquée contre le CABBA qui a déclaré forfait contre l'ESS récemment, le club bordjien serait aujourd'hui assuré de jouer la saison prochaine en seconde division. En revanche, dans le cas d'un forfait durant la phase aller du championnat, le club incriminé perdra la rencontre sur tapis vert et se verra également défalquer de trois points de son décompte. Un cas de récidive durant la phase aller sera, là aussi, synonyme de rétrogradation, note la FAF. Dans les deux cas, la FAF prévoit aussi des sanctions financières. La FAF précise que cet amendement entrera en vigueur dès à présent et tout forfait pour le reste du championnat sera traité en fonction du nouvel article en question. Il faut dire qu'un club qui se permet de laisser poireauter 30 000 spectateurs dans les tribunes et des millions de téléspectateurs, en refusant de prendre part à un match, mérite amplement une telle sanction ! En outre, la FAF a également décidé que “si un match est interrompu à cause de l'obscurité consécutive à une panne d'électricité, l'arbitre ne pourra arrêter définitivement la partie qu'après avoir observé un délai d'attente de quarante-cinq minutes. Si cette panne n'a pas été rétablie dans le délai d'attente fixé, l'arbitre arrête définitivement la rencontre. Si le club visiteur menait au score, il aura le gain du match. Si c'est le club recevant qui menait au score ou que le résultat était nul au moment de l'interruption de la rencontre, le match sera rejoué le lendemain en diurne. Les frais supplémentaires de séjour de l'équipe visiteuse seront à la charge du club recevant”. La fédération indique également que “si pour une raison quelconque, une autorité administrative compétente décide de ne pas autoriser le déroulement d'un match programmé, la fédération ou la ligue concernée peut délocaliser ce match et le designer sur un autre stade conformément au calendrier établi”. Enfin, la FAF ajoute que “le non-respect des décisions de l'arbitre notamment après un ordre d'expulsion est considéré comme refus d'obtempérer et entraîne la sanction de la faute et une suspension supplémentaire de deux matches fermes”, ainsi que des amendes. “Si après un laps de temps de cinq minutes accordé au joueur expulsé, pour quitter le terrain et après avoir interpellé le capitaine du joueur fautif, le joueur concerné n'obtempère pas, l'arbitre met fin à la rencontre. L'équipe du joueur fautif aura match perdu par pénalité. Le club concerné par cette infraction des divisions nationales une et deux sera privé de son indemnité due au titre des droits de télévision”, conclut le communiqué du bureau fédéral de la FAF. SAMIR LAMARI