Le contrôle des salaires des dirigeants des banques, des sociétés opérant à Wall Street et éventuellement d'autres entreprises, se verra renforcé dans le cadre d'un plan sur une meilleure régulation financière adopté par l'administration du président américain Barack Obama, a rapporté hier la presse américaine. Selon la presse locale ce plan qui sera annoncé la semaine prochaine, prévoit d'octroyer un nouveau rôle à la Réserve fédérale pour superviser les entreprises, y compris les fonds d'investissements spéculatifs. Il prévoit également que de nombreux types de produits dérivés et d'autres instruments financiers qui ont contribué à la crise soient plus transparents et plus contrôlés. Le gouvernement américain discute encore des détails du plan, une proposition imposerait ainsi des conditions plus strictes aux conseils d'administration pour lier plus étroitement les indemnités des dirigeants aux performances de l'entreprise et prendre des mesures pour que ces indemnités tiennent compte de la situation financière de l'entreprise. Cette mesure intervient après que l'assureur américains AIG, qui a bénéficié d'une aide de l'Etat de 170 milliards de dollars pour éviter la faillite, eut versé à ses cadres dirigeants des primes qui font l'objet d'un scandale retentissant dans le pays. L'affaire a poussé la Chambre des représentants américaine à adopter jeudi un projet de loi imposant à 90% les primes de ce genre.