Trottoirs revêtus, façades de bâtiments et édifices publics repeints, nouveaux lampadaires installés, éclairage public renforcé, plaques de signalisation refaites… Telles sont les actions entamées dernièrement au niveau de l'ancien centre-ville du chef-lieu de wilaya. Accueillies avec enthousiasme, ces opérations d'entretien et d'embellissement ont carrément donné un new look à la rue du 1er-Novembre, au grand bonheur des nostalgiques qui continuent à fréquenter encore les lieux notamment les cafés maures. Cependant, les mêmes nostalgiques déplorent l'effet conjoncturel de l'opération qui a été entreprise à l'occasion du passage du président candidat au chef-lieu de wilaya. Ces coups de pinceau et opérations de revêtement avec carrelage, éclairage et autres aménagements n'auraient pas pu être concrétisés, en temps normal, dans le souci du bien-être et de l'amélioration du cadre de vie du citoyen, voire du contribuable ? Ce dernier ne mérite-t-il pas des égards de la part de sa municipalité dont la vocation demeure la prise en charge de tout ce qui a trait à la quiétude du citoyen ? Longtemps délaissé à la faveur de l'expansion remarquable de la ville du chef- lieu de wilaya vers le sud, l'ancien centre-ville d'Oum El-Bouaghi, notamment la partie ouest, a vu une majorité de ses commerces fermer, une partie de ses anciennes constructions faisant partie de son histoire menacer ruine, d'autant plus que, contrairement à la partie est, elle n'a pas connu un aménagement avec des commerces et logements. Ces opérations entamées avec la réouverture de certains commerces ayant pignon sur la rue du 1er-Novembre demeurent-elles une ébauche à une nouvelle dynamique de ce lieu si cher aux Canrobertois ? Cela reste le souhait de tous les nostalgiques. K. Messaad