Le président Sadek Amrous ne sait plus sur quel pied danser. Après avoir été l'initiateur de la réconciliation avec le “G7” en se rendant compte qu'il ne pourra jamais terminer la saison en travaillant à deux, il aurait décidé de boycotter les travaux de l'AGE de mardi prochain. Une décision qui pourrait lui coûter cher puisque sa place de président est en jeu. Car, selon les initiateurs de l'AGE, il n'y a pas trente-six solutions. Ils sont décidés à désigner un intérimaire pour terminer la saison dans le cas où Amrous s'entêterait à refuser de se présenter à l'assemblée générale mardi prochain. En dépit des assurances formulées par les membres de l'AG, dont les propos de Hamani, président de la commission d'organisation de l'AGE, qui affirme que personne ne cherche la tête de Amrous, ce dernier qui ne semble pas faire confiance à tout ce qui se dit où plutôt, a quelque chose à cacher ou à se reprocher. Une chose est sûre, c'est que dans le camp de ceux qui ont tout fait pour organiser l'AGE, ils souhaitent vivement la présence du boss “pour contrer les desseins de Djouad et de Marif”, selon les dires de certains membres influents de l'AG. Mais l'attitude de Amrous, qui tient le bâton au milieu, ne semble pas arranger les choses puisqu'ils s'engagent dans cette bataille en rangs dispersés. L'objectif des membres de l'AG est très clair puisqu'il ne s'agit nullement de s'opposer à la gestion d'Amrous pour le moment puisque “barrer la route à Djouad et Marif” constitue leur leitmotiv. Voulant reconvertir le MCA en SPA sous une majorité de la Sonatrach, cette décision ne semble pas faire l'unanimité au sein de la famille mouloudéenne. “Nous sommes d'accord sur le principe d'une SPA, mais pas n'importe comment”, dira Hamani dans son intervention mardi dernier lors de l'AGE, qui a été reportée faute de quorum, rappelle-t-on. Entre les deux camps antagonistes, Marif et Djouad, d'un côté, et les membres de l'AG, de l'autre, on retrouve Amrous. Ce dernier, qui n'arrive plus à se situer est en train de vivre ses derniers jours à la tête du vieux club algérois. Tout en affirmant qu'il ne se présentera pas à l'AGE, mardi prochain, chose qui pourrait lui valoir son poste de président, Amrous dénonce aussi, même d'une manière voilée, l'ingérence de Marif et de Djouad dans les affaires quotidiennes du club. “Marif est démissionnaire et Djaoud est président d'une association sportive, qui est le Groupement sportif pétrolier. Il ne peut pas prétendre présider aux destinées du Mouloudia”, dira-t-il à ce sujet. Toutefois, les travaux de l'AGE de mardi prochain nous enseigneront certainement de quoi sera fait l'avenir d'un club qui a survécu à toutes les guéguerres internes, mais qui n'arrive pas à voir le bout du tunnel. Malik A.