Le directeur de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya de Sétif a mis, avant-hier, fin aux fonctions d'un maître-assistant hospitalo-universitaire spécialisé en chirurgie dentaire au CHU Saâdna-Abdenour de Sétif. Le médecin en question, chef du service de la chirurgie dentaire au dit CHU, exerçait d'une façon illégale la fonction de chirurgien-dentiste dans un appartement loué dans une cité connue à Sétif et pratiquait les actes de chirurgie dentaire sans pour autant avoir l'agrément d'installation en privé. Selon des informations qui nous sont parvenues, le médecin et maître-assistant, suspendu de ses fonctions, utilisait un fauteuil dentaire qui appartenait à l'Institut de chirurgie dentaire de la faculté de médecine de l'université Ferhat-Abbès de Sétif. Les deux inspecteurs dépêchés par la Direction de la santé et qui, suite à leur enquête, ont présenté un rapport détaillé à la tutelle ont aussi mis la main sur d'autres matériaux et matériels utilisés dans le cabinet dentaire “clandestin” et qui seraient le bien de l'université Ferhat-Abbès. Le cabinet “clandestin” où exerçait le mis en cause ne disposait d'aucun agrément ni autorisation délivrée par la tutelle pour l'exercice d'actes médicaux spécialisés en chirurgie dentaire, ni au nom du chef de service, ni au nom d'une tierce personne. Des interventions chirurgicales et des soins buccaux dentaires spécialisés ont été effectués dans ledit cabinet. Selon nos sources, les enquêteurs ont agi et ont découvert le pot aux roses suite à des informations parvenues à la Direction de la santé faisant état d'exercice illégal de la médecine (chirurgie dentaire) au niveau d'un appartement. Le médecin mis en cause était, selon des sources généralement bien informées, “omniprésent dans son cabinet et exerçait clandestinement la profession de chirurgien-dentiste”. Par ailleurs, nous avons appris que ledit médecin après son recrutement aurait exercé son métier dans des cabinets dentaires de la capitale des Hauts-Plateaux comme remplaçant. Notons que la collaboration de médecins spécialistes employés dans des structures sanitaires publiques est devenue une pratique courante du côté d'Aïn El- Fouara au point où les malades et leurs parents savent où contacter les médecins et avec des horaires précis. Par ailleurs, nous avons appris qu'une commission spécialisée siégera incessamment pour rendre son verdict dans cette affaire. F. SENOUSSAOUI