Les travaux de la 15e assemblée de l'Union européenne de radio-télévision (UER) se sont ouverts jeudi dernier à Alger avec la participation de 106 représentants de 33 pays, et ce, pour la première fois dans un pays de la rive sud de la Méditerranée. Cette session sera consacrée aux défis que rencontre la radio publique à l'heure de la numérisation. Les travaux se sont ouverts en présence du secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, M. Azzedine Mihoubi, des responsables et des cadres de certains médias publics. Intervenant à cette occasion, M. Mihoubi a émis le souhait de voir cette rencontre, dont la tenue en Algérie n'a suscité aucune opposition, “être un pont de coopération, d'amitié et de partenariat permanent” entre tous les membres afin que la radio puisse atteindre les objectifs escomptés. Par ailleurs, le directeur général de l'UER, M. Jean Réveillon, a précisé, que le renforcement de la coopération entre les pays membres de l'UER, spécialement du Sud, était “plus qu'essentiel” dans le but d'améliorer la qualité et le contenu des services de radios publiques. “Le financement permettra à l'auditeur de devenir le meilleur actionnaire dans son service public, et ce, en versant des redevances adaptées”, a-t-il estimé. Pour sa part, le président du comité radio au sein de l'UER, M. Heinz Sommer, a indiqué que tous les pays membres avaient les mêmes problèmes et les mêmes défis à relever, et plus précisément l'amélioration de la qualité et du contenu. En réponse à une question sur l'ouverture du champ audiovisuel, le DG de la Radio algérienne, M. Khelladi, a précisé qu'elle était “inévitable” puisque tous les médias sont “déjà en concurrence”. “Il faudrait développer, moderniser, être plus présent, mais il faudrait d'abord organiser le cadre général pour permettre une telle ouverture et ce, par la création — à titre d'exemple — d'organes de sondage et de publicité et autres”, a-t-il estimé.