Résumé : Maria décide de vite fêter le mariage. Un déjeuner où elle réunit la famille et les voisins. Toute la famille est heureuse. Safir et Zahia s'aiment beaucoup. Maria décide qu'il est temps de chercher après sa famille. Mais Zahia n'est pas de son avis. En fait, elle refuse… 32eme partie - Tu nous as mentis? La question de Maria la surprend. Elle a un air suspicieux dans le regard. Zahia secoue la tête. - Non! - Tu as fugué, pourquoi? - Tu le sais. Ma sœur était morte. J'avais paniqué. J'étais partie sans réfléchir, lui rappelle-t-elle. Je ne peux pas retourner là-bas! - Pourquoi? Il y a bien une raison! - Oui. - Je n'ai plus ma place, auprès d'eux, répond Zahia en larmes. Ils ne voudront plus de moi. Après ce que j'ai fait, je préfère ne jamais y retourner! - On sera avec toi. Il ne peut rien t'arriver, la rassure Maria. S'ils te pardonnent, c'est bon! Mais s'ils refusent, on rentrera à la maison, le cœur tranquille! On aura au moins essayé! - Non! Non, je ne peux pas affronter la colère de papa! C'est trop dur! Maria s'approche d'elle et la secoue presque. - Tu sais quoi? J'avais tellement de peine, pour toi que je ne pouvais pas te laissez retourner là bas! J'avais en souvenirs, mon enfance malheureuse où ma belle-maman me maltraitait sans raison, confie-t-elle à sa belle-fille. Je refusais que tu retournes là-bas et qu'elle te fasse payer la mort du bébé! - Je sais tout ça! Maria secoue la tête. - Je regrette. On aurait dû chercher après eux, quelques jours après…Puis, je me suis attachée à toi au point de ne pas supporter l'idée que tu puisses nous quitter! - Tu as eu l'idée de me marier, à Safir! - Oui. Maintenant que je ne risque plus de te perdre, poursuit Maria, j'ai décidé qu'on irait les voir! Quitte à te traîner là-bas! Même par les cheveux! - Safir ne te laissera pas faire! Maria sourit. - Il est de son devoir, de prendre soin de toi! De te protéger…Mais aussi, de te ramener à la raison…Ce que j'essaie de faire maintenant! Tu comprends? Il le faut! C'est impératif… Zahia soupire et essuie ses larmes. - J'ai peur du regard de papa. Je ne supporterais pas sa colère et sa peine…J'étais sa fille chérie. Il me passait tous mes caprices! - Même maintenant, il te pardonnera! Tu es de sa chaire et de son sang! - Je veux tant le retrouver! Il me manque! Maria la serre dans ses bras et lui promet que tout se passera bien. Le soir même, elle demande à son mari, d'aller à Guelma. Ils doivent trouver son père et les réconcilier. Rabah ne se fait pas prier. Le lendemain, en compagnie de Safir, il se rend à Guelma. L'adresse à la main, ils cherchent la villa. Tous les passants à qui ils la montrent, ne peuvent les renseigner… A. K.