“Nous exigeons que les travailleurs sans papiers puissent bénéficier en France des droits acquis par le versement de leurs cotisations. Le seul moyen d'empêcher ce racket inadmissible de l'Etat français est l'arrêt des expulsions et la régularisation de tous les travailleurs et travailleuses sans papiers.” Tel est le mot d'ordre des quelque 400 000 sans-papiers qui organiseront, demain, un grand rassemblement à Paris pour dénoncer ce qui semble être une injustice des patrons et de l'Administration française. Aussi, dans leur déclaration, les sans-papiers estiment que “ces spoliations sont d'autant plus scandaleuses lorsqu'elles touchent des travailleurs qui, après des années de cotisations en France, sont brutalement expulsés et se retrouvent sans aucune ressource dans leur pays d'origine”. Les rédacteurs de ladite déclaration révèlent également avoir rencontré les autorités de six pays : Algérie, Burkina-Faso, Guinée, Madagascar, Mali et Sénégal. Chacun a reconnu que l'expulsion de ces travailleurs constitue une injustice.