Le plan quinquennal qui tire à sa fin a été d'un précieux apport pour le secteur de la santé publique dans la wilaya de Mila. Les chiffres, communiqués récemment par la directrice du secteur, Mme D. Belmir, font état d'une évolution pratiquement tous azimut. À l'exception du nombre de maternités, resté inchangé entre 2005 et 2009, tous les autres ratios ont connu d'appréciables développements. Ainsi, grâce aux opérations de promotion de certains centres de santé en polycliniques, le nombre de ces dernières a pratiquement quintuplé en l'espace de quelques années, passant de 8 en 2005 à 38 actuellement. Aussi a-t-on présentement une polyclinique pour 9 340 habitants, contre une polyclinique pour 21 000 habitants en 2005. Et ce taux est appelé à s'améliorer, selon notre interlocutrice, pour atteindre le chiffre d'une polyclinique pour 4 800 personnes à moyen terme. Concernant le nombre de lits d'hôpitaux, si l'évolution n'a pas été aussi éclatante, elle a néanmoins permis de réduire un tant soit peu la pression que connaissaient les structures d'hospitalisation. On comptabilise actuellement 1 014 lits, contre seulement 938 en 2005. Cela a permis de réduire le ratio de 1 lit pour un millier d'habitants à 1 lit pour 797 habitants. Et c'est le même constat en matière de salles de soins. D'ailleurs, là-dessus, la directrice du secteur se dit comblée d'avoir approché la norme nationale qui est d'une salle de soins pour 5 000 personnes, car à Mila “on a une salle pour 5 614 habitants”, fera-t-elle savoir. S'agissant de la couverture en pharmacies, Mme Belmir a exprimé sa volonté d'accorder autant d'autorisations que nécessaire pour atteindre le chiffre référentiel d'une pharmacie pour 4 500 habitants, en affirmant qu'une attention particulière sera accordée aux zones rurales ou enclavées, où la couverture en pharmacie fait ressortir d'importants déficits. Sur un autre registre, la directrice du secteur de la santé révèle que la période allant de 2009 à 2013 connaîtra une réelle démocratisation des examens médicaux approfondis dans les établissements publics, grâce, soulignera-t-elle, à l'équipement en scanners de tous les hôpitaux de la wilaya.