Les prix du pétrole ont dépassé, vendredi matin, le cap des 57 dollars sur les marchés à travers le monde. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 1,09 dollar par rapport à la clôture de la veille, à 57,57 dollars le baril. Par ailleurs, le baril de Light Sweet Crude pour la même échéance gagnait 1,02 dollar à 57,73 dollars à New York. Depuis lundi, les prix du brut ont gagné environ 5 dollars à Londres comme à New York, et ils ont ainsi réussi à repasser le seuil de 58 dollars pour la première fois depuis 6 mois. “Les prix du pétrole ont grimpé cette semaine sur des bribes d'informations suggérant que la crise économique a atteint le creux de la vague et que la reprise n'est pas loin”, ont rappelé les analystes du cabinet viennois JBC Energy. Parmi les facteurs de nature à soutenir les prix, les analystes citent également la montée en puissance de plusieurs raffineries asiatiques qui avaient commencé à produire à la fin de l'année dernière ou au printemps. Il y a lieu aussi de souligner, dans ce contexte, le rôle qu'a joué l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en décidant de baisser sa production en vue de stabiliser le marché pétrolifère et de relancer les prix du brut.