Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, un des trois chefs d'Etat africain accusés de posséder en France des biens immobiliers financés par de l'argent public détourné, n'a qu'un pavillon dans ce pays, a affirmé hier le gouvernement équato-guinéen. Le président Obiang “ne possède en France qu'un seul actif immobilier, à savoir un pavillon, comme le possèdent sans doute quelques millions d'Européens”, a déclaré le ministère de l'Information, de la Culture et du Tourisme au nom du gouvernement dans un communiqué. M. Obiang a “acquis” ce bien “en 1986, donc bien avant la découverte dans notre pays de gisements pétroliers. Il n'y dispose d'aucun autre avoir et n'y est titulaire d'aucun compte bancaire”, précise-t-il. Le 6 mai dernier, une juge française a estimé recevable une plainte visant M. Obiang Nguema ainsi que ses homologues Omar Bongo Ondimba (Gabon) et Denis Sassou Nguesso (Congo).